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{ANIM} Who the fuck are you ? | Adrien
Apocrypha A. Báthory
Apocrypha A. Báthory
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Étranger(e)
Apocrypha A. Báthory
Lun 11 Mai - 3:48
// Who the fuck are you ?“Les meilleurs souvenirs sont ceux que l’on a oubliés.” — Alfred CapusIl est rare que les jours se ressemblent dans cette ville. Sortir alors qu'une créature dangereuse rôde en ville ? Cela ne t'effrayais pas le moins du monde. Tu avais entendu des rumeurs sur le jour de la Saint Valentin dans cette ville, et visiblement, ce n'était pas un jour de réjouissances, loin de là. Qui aurait cru que c'était une journée de meurtres passionnés d'une cause assez saugrenue d'un amour fou complètement incontrôlable ? Cela te semblait insensé d'autant plus que stupide. L'amour... Quelle bonne blague que voilà. Tu avais décidé de sortir quand même, faire un petit tour, tout simplement, en évitant soigneusement l'odeur de sang omniprésente dans certaines ruelles plus ou moins sombres. Nombre des commerces étaient fermés, et même barricadé derrière de lourdes planches et chaines cadenassée, pour éviter la casse ou une intrusion de créatures de cauchemar.

Tu n'étais pas spécialement impressionnée, tu avais dû survivre des années dans un livre d'entrainement, dont la provenance était nébuleuse. Tu avais des doutes, tout de même, sur son ancien propriétaire, bien que les indices dispersés soient infimes. Quel a été le plus grand sorcier connu pour avoir réussi à invoquer une bonne partie des démons infernaux et réaliser un pacte avec chacun d'entre-eux ? Un livre ayant accès à sa dimension propre et des créatures plus que cauchemardesques, ne pouvait sans doute sortir que d'un esprit brillant et réfléchi. Elle ne connaissait pas vraiment les autres sorciers ayant réussi à marquer l'histoire, hormis Raspoutine ou d'autres comme Merlin. Mais il en est un qui à sorti son épingle du lot. Salomon. Allez savoir si ce livre appartenait à Salomon ou non. C'était sans doute tiré par les cheveux, mais l'explication la plus logique qu'elle ai trouvé jusqu'alors, quand bien même 'Index', le serviteur que l'on rencontre en se retrouvant dans le livre, ne semble pas avare en information quant à son ancien propriétaire.

Tes pas t'avaient conduit jusqu'au Park, quand bien même ceci était assez... présomptueux comme appellation pour un lieu aussi saugrenu, contenant à la fois un bunker de quarantaine et un bûcher pour y jeter ses animaux de compagnie mort. Outre les quelques jeux présent et la verdure parsemée ça et là, dans une terre desséchée par la chaleur du soleil vu que vous étiez en plein désert. Tu aurais sans doute évité de sortir en plein jour si tu n'avais pas créé des amulettes pour les vampires afin que le soleil cesse enfin de leur brûler la peau comme si une loupe invisible s'étendait sur tout leur épiderme. Tu n'en avais offert qu'a ton père, ta mère et laissé quelques unes pour les vampires de la lignée de ton père, qu'il aurait choisi au préalable pour leur loyauté. Tu ne doutais pas que Dante en faisais partie. Le bijou qui te servait de protection contre le soleil pendait à ton oreille, et comptait parmi les nombreux bijoux et pierres que tu avais actuellement sur toi, en parure étrange et hors de prix. Des bagues, des colliers, les bracelets, ton corps était paré de plein d'ornements qui auraient sans doute fait pâlir plus d'une femme.

Ta tenue était bien sombre, un vrai contraste avec ta peau de marbre et tes cheveux d'or blanc aux pointes argentées. Tu aurais sans doute détoné dans un décor pareil si la ville n'était pas aussi étrange elle même, où aucun style vestimentaire ne semblait être normé ou bien défini. Tu observais le bûcher éternels des animaux mort avec interrogation, te demandant si tu pouvais te servir de ce feu éternel pour éventuellement te débarrasser de ce que les plantes carnivores de Misty ne mangeaient pas. Il restait rarement des reste, mais des fois quelques objets ne passaient pas, et il était difficile de s'en débarrasser, du moins, sans user de magie. Dans tous les cas, il serait peut-être bénéfique de récupérer quelques ossements et cendres de cette bouche infernale sans fin ? Il faudrait essayer, qui sait ce qui pourrait en ressortir.

« ... »

Tes sens étaient toujours au abois, analysant le moindre bruit, la moindre odeur, le moindre mouvement. C'est pour ça que tu te retourna aussi sec, poignard en main, face à la personne qui s'était trop approchée de toi sans s'annoncer. Cependant, ton regard vacilla face à la personne en face de toi. Comment était-ce possible ? Ce n'était pas lui... Il ne pouvait pas être ici. Impossible. Non. Elle rassembla le peu d'esprit qu'il lui rester pour poser la question fatidique.

« Who... Who are you ? »

En aucun cas cela ne pouvait être lui. Il lui ressemblait beaucoup, certes, mais ça ne pouvait pas être lui. Non. Jamais. Elle ne le supporterait pas.

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Adrien F. Beauregard
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 Habitant(e)
Adrien F. Beauregard
Dim 12 Juil - 8:18

Who the fuck am I?

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notes
La Saint-Valentin faisait partie du top trois des jours préférés de l'année d'Adrien Francis.

Le premier étant, bien évidemment, Halloween. Dans le monde de dehors, il ouvrait la porte aux bambins qui osaient cogner chez lui et leur distribuait de véritables yeux humains, qu'il s'arrangeait pour changer en bonbons avant que minuit sonne pour que la police n'ait pas de motif pour le mettre en prison. Enfin, aucun motif supplémentaire. Ah, les doux avantages d'être né génie. D'un simple claquement de doigt, le Français dans l'âme pouvait faire presque tout ce que son cœur désirait. Presque, car il n'avait jamais réussi à forcer quelqu'un à le respecter et à tabasser un vrai démon. La prochaine fois, peut-être.

À Night Vale, par contre, les choses s'annonçaient différentes. Bien que le 31 octobre garde une place particulière dans son cœur à cause des bons souvenirs du bon vieux temps, la Saint-Valentin avait elle aussi réussi à s'y frayer une place.

Auparavant, cette journée représentait pour lui quelque chose de particulièrement déprimant. En effet, à chaque année, il avait développé la tradition de se confesser à chacun de ses crushs depuis le 15 février dernier. Pas une fois dans sa longue vie de créature magique quelqu'un a-t-il dit « Oui, Adrien, chéri, je veux bien aller voler des chaises roulantes dans les hôpitaux avec toi ». Les humains sont chiants, a-t-il déterminé. Cela ne l'a pas empêché de tomber fou raide d'une dizaine d'entre eux d'ici la semaine suivant cette réflexion.

Ici, il ne se confessait pas, parce que s'il essayait de le faire, il tuerait la moitié des habitants de la ville. En effet, la fête de l'amour était soudainement devenue la Purge - oui, vous savez, ce film d'horreur qui est plus ou moins une boucherie gratuite. Le cœur patrouillant les rues pour fusionner les couples en un zombie de chair définitivement mort ne faisait pas peur au blond ; il n'était pas assez humain pour se laisser tuer par ça, après tout, malgré son incompétence pratiquement légendaire. Non, il trouvait juste les meurtres et les cadavres partout dans les rues absolument hilarants. Les blagues morbides et les pranks sanglants avaient toujours été son genre, mais alors, voir quelque chose d'aussi ironique que la mort par amour, ça le rendait excité comme un pou.

Trottinant dans les rues et ruelles de Night Vale depuis que les cloches de minuit, le djinn préféré de tous finit par se retrouver dans le Mission Groove Park, attiré par l'odeur de la chair brûlante du bûcher infini d'animaux de compagnie.

Dans un bras, il tenait un énorme sac de popcorn apparemment sans fond. À chaque fois qu'il le vidait, il le remplissait aussitôt d'un simple vœu. Donc, une main dans le sac, mastiquant avec toute la grâce d'un roturier médiéval, il s'approcha des jolis bancs de bois pour prendre une petite pause. Ça faisait des heures et des heures qu'il marchait, qu'il rigolait à la vision de corps désarticulé après corps désarticulé. Sa mâchoire commençait à fatiguer, et aussi un peu ses jambes.

Concentré sur sa délicieuse nourriture et l'odeur d'animaux en feu plus que sur ses alentours, Adrien ne remarqua pas l'arrivée de quelqu'un dans les parages. C'est seulement quelques minutes plus tard qu'il releva l’œil, et retint au passage un petit sursaut.

Une femme avait approché le tas de cadavres. Une femme, portant de nombreux bijoux, au teint pâle comme celui d'un vampire ou d'un fantôme, et avec une aura qu'il ne pourrait décrire que par fantastiquement noire. Même pas besoin de lui parler. Tout chez elle criait « vilaine » ou « moralement grise », et, il fallait le savoir pour y croire, cela attirait l'idiot du village comme rien d'autre.

Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres. D'un coup sec, il poussa sa main contre le banc et se releva. Tout en lui lui disait d'aller la voir, lui parler, converser et tenter sa chance. Avec un clin d'oeil ou deux, elle serait peut-être intéressée - ou le frapperait en plein nez et partirait la tête haute. 50% de chances de réussites, c'était pourtant à ses yeux bon à prendre.

Pour s'encourager, il transforma le grain de popcorn dans sa main en feuille morte en une pensée et l'enfonça dans sa bouche, la mâcha, et avala. Miam. Son met préféré. Rien de mieux pour l'aider à rassembler tout son courage, et toute sa stupidité.

Il passa ses doigts dans sa chevelure blonde, se racla la gorge, gonfla le torse, arrangea son veston jaune moutarde et marcha finalement vers sa future dulcinée. Il s'arrêta quelques pas derrière elle, puis ouvrit la bouche. Cependant, aucun mot n'en sortit.

Peut-être que l'approcher par derrière lui ferait peur au lieu de la faire craquer ? Hmm, alors, il devrait penser à une façon de l'aborder suavement pour ne pas ruiner ses chances avant même de lui demander quel était son prénom.

Alors qu'Adrien était plongé profondément dans ses pensées, il ne remarqua pas qu'elle se retourna - seulement quand elle lui posa une question, l'air désemparé.

Pendant une seconde, il n'en pensa rien. Même quand il réalisa qu'elle avait bégayé, il n'en pensa rien. Penser, vraiment penser, nécessite des neurones, et ceux du djinn se comptaient au doux nombre de deux.

« Hello, dear miss. » Il prit une petite pause et revêtit un sourire qui se voulait charmeur pour remplacer celui qui avait quelque chose derrière la tête. « You're a very curious one, aren't cha ? Since you are so polite I can tell you that : my name is Adrien Francis Beauregard, but such a pretty girl shouldn't be bothered with that tongue twister, so just Adrien is fine by me. »

Ne remarquant aucunement les émotions de la dame en face, il tenta de prendre sa main et d'y déposer un court baiser. La politesse avant tout.

« And, if I may, what is your name, sweetie ? »

Il lui dit un clin d’œil - mais avec seulement un œil visible, on aurait plutôt dit qu'il cligna. Sacré style de pirate, ruinant son flirt pourtant si enchanteur.
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