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Beating around the busss… bussshhs… bussshshs … you underssstood. - Vince & Kirsten
Vincent
Vincent "Vince" Connor
Vincent "Vince" Connor
 Habitant(e)
Vincent "Vince" Connor
Jeu 7 Mai - 0:40
Beating around the busss… bussshhs… bussshshs … you underssstood.

Cavalant à travers les plaines désertiques sud-américaine sur son fidèle destrier, un stetson sur la tête, revolver à la hanche, son holdster accroché a un short, il avait fière allure ce cowboy ! Bien qu’un peu trop écailleux par rapport au légendaire cliché laissé par un certain Clint du bois de l’est. Seul avec son cheval, au milieu du désert, le soleil se couchait, il lui fallait trouver un abri quand tout à coup, au détour d’un cactus, un miaulement surgit ! Un miaulement ? Non, il avait du halluciner, le soleil tapait si fort qu’il avait du lui faire entendre des choses qui n’était pas la … QUAND TOUT A COUP ! Un train ronronnant très fort… attends… un train...R O N R O N…
R O N R O N …

Ses yeux s’ouvrirent délicatement, pour laisser apparaître dans son champ de vision un gros plan sur la bouille de Monsieur Poil, son chat, qui ronronnait de toute ses forces en se frottant à son maître. Vince s’étira tout en baillant, puis caressa un peu son animal avant de se décider à se lever et ouvrir les rideaux. Il était 13h. Heureusement pour lui, c’était un samedi, et son père était parti de la maison relativement tôt le matin, sans quoi des remarques paternelles auraient été inévitables. Mais à l’heure actuelle, la maison était à lui et à lui seul. Enfin aussi a Monsieur Poil mais lui tout ce qui l’intéresse c’est la bouffe, le confort et les caresses, donc bon. Il sortit de son lit, le laissant à son chat, ouvrit son rideau puis sa fenêtre, le soleil brillait, bien que quelques nuages venait par moments le gêner. Avant de faire quoi que ce soit d’autres, Vince sortit d’un tiroir un peu de cannabis, de quoi rouler un joint, il n’était pas accro à cette substance, mais lorsqu’il savait qu’il n’avait rien de particulier à faire, il aimait la sensation que procurait cette plante. Il fumait à sa fenêtre, laissant la plante faire son effet tout en écoutant quelques musiques psychédéliques. Étrangement, parmi les effets que cela lui procurait, sa vision des émotions lui apparaissait plus vive en couleurs bien qu’un peu plus brouillon dans la forme, ce spectacle de couleurs lui plaisait, il  en appréciait énormément la beauté, il s’extasiait devant le feu d’artifices émotionnels que les passants laissait bien à leur insu. Il lui était arrivé de passer des heures entières à apprécier ce spectacle, mais aujourd’hui, il avait envie de bouger.

Une fois fini, il partit chercher quelques vêtements, un short noir, t-shirt bleu marine et des chaussettes dépareillées, une petite douche et un petit déjeuner et c’est parti !

C’est parti pour quoi en fait ? Il réfléchissait à quoi faire tout en nettoyant la table après avoir mangé.

Pas envie de faire un tour dans le désert aujourd’hui. Pas non plus envie de voir trop de monde même si c’est beau.. bon je sors, je marche, j’me prends une bière à la supérette et je me trouve un endroit ou y’a personne pour boire et fumer en paix, faut que je prenne mon enceinte comme ça j’aurai de la musique. Et je rentre pas trop trop tard pour manger avec papa. Bon plan ça.

- « Allez, acsssion ! »

Il enfila ses chaussures, un sweatshirt noir assez léger, pris un petit sac a dos et quelques affaires nécessaire à la mise en œuvre de son plan, et se mis en route.

3 bières dans le sac en sortant de l’épicerie Atkins, se disant que finalement une c’est bien, deux c’est mieux, et puis jamais deux sans trois non ? De toute manière il a fait son choix vous pouvez rien y faire, cheh.

Il marchait tranquillement, un peu, en fait complètement hasard, tout en essayant de réfléchir à un endroit ou aller, jusqu’à ce que son regard finisse par se diriger vers un endroit au moins aussi vert que lui. Il savait qu’il y avait une forêt ici, mais à vrai dire il en avait toujours un peu eu rien à cirer, son truc à lui c’est plutôt le désert de toute manière. En plus il paraît qu’il faut mieux pas s’en approcher parce qu’elle te susurre des mots doux qui te font prendre racine… mais ça veut surtout dire que là bas il n’y a pas grand monde non ? Vincent avait son enceinte, il se dit que si il mettait de la musique, il n’entendrait pas les paroles des arbres, et bim bam boum, psht et vroum, problème réglé ! Dans tout les cas il ne comptait pas y rester éternellement, juste le temps de boire et fumer, y’a pas mort d’homme, enfin de lézard.
Un sourire un peu fier de lui se dressa sur son visage.

J’suis jamais allé dans une forêt moi…

Il alluma son enceinte et mis de la musique avant d’entrer dans cette étendue verdoyante, inconscient du réel danger que celle ci représentait. Il marcha, marcha encore, regardant tout autour de lui, des arbres, des arbres, encore des arbres. Il trouvait ça beau, et les odeurs que dégageait cette nature lui était plutôt peu connue, une découverte sympathique, mais il fait pas aussi chaud qu’au soleil. Après avoir marché plusieurs minutes, il se dit qu’il était assez éloigné de tout signe de civilisation, il s’assit sur le sol, a un endroit ou la lumière chaude du soleil s’infiltrait à travers les feuillages, posant son sac sur le sol. Il se sortit une bière et roula son pétard, entendant parfois comme une voix, mais à travers la musique qu’il avait mis très fort juste au cas ou, il ne parvenait même pas à discerner ce qu’on lui disait.

- « Ta gueule la forêt ! Je sais ce que tu veux et de toute manière je t’entends pas ! Ahahahah ! »

Il alluma sa cigarette magique et s’ouvrit sa bière en rigolant, fier de sa réussite, son plan lui semblait alors encore comme sans faille.


Codage par Libella sur Graphiorum
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Kirsten N. Lewis
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Kirsten N. Lewis
Dim 19 Juil - 8:36

BEATING AROUND THE BUSSS… BUSSSHHS… BUSSSHSHS … YOU UNDERSSSTOOD.

Vivre dans la forêt chuchotante, ça avait ses hauts et ses bas. Un des hauts étant que l'isolation était plus ou moins garantie, à l'exception des voyageurs qui avaient besoin d'aide pour retrouver leur chemin, ou pour éviter de se faire enraciner par le murmure enchanteur des arbres magiques du coin. Un des bas, c'était que toute activité normale avait l'air absolument incroyable.

La plus anodine des choses pouvait égayer une journée, et ça c'était un peu pathétique. Kirsten, petite dryade au panier d'oseille, au foulard violet pastel et à la couronne de myosotis sur le haut de la tête, vêtue de la robe la plus cottagecore qui ait eu le droit d'exister sur Terre depuis le début de la vie consciente, le savait mieux que personne, après plus ou moins une décennie à vivre à l'écart de la civilisation.

Heureusement, elle n'y vivait pas seule. Vivre seul et isolé, c'est juste demander à devenir fou. Non, elle vivait avec son arbre préféré, Marwin, mais les deux ne passaient pas tout leur temps ensemble. Du coup, la voilà, en cette belle matinée-penchant-vers-le-midi, à se balader en forêt à la recherche de peut-être quelques champignons pour relever le goût de la soupe de ce soir.

Une vie simple, certes, mais après avoir vécu des choses pratiquement indescriptibles là où elle vivait précédemment, et après avoir perdu son père, elle avait bien besoin de se créer une routine plus calme. Pour son équilibre mental, comme on le dit. Pour éviter de péter un câble, ou deux, ou la centrale en entier.

Sur son chemin, la pas-si-jeune fille s'arrêta quelques instants pour laisser un passereau s'installer sur son épaule. Les animaux l'avaient toujours beaucoup aimée. Pour quelle raison, bonne question, mais c'était le cas et c'était ça. Bon, quand elle vivait en société, ça avait plutôt une gueule de malédiction. Essayer de se faire passer pour une humaine quand, en s'approchant à 200m d'un parc, on recréait la scène du ménage de Blanche-Neige, ça n'avait pas été super facile. Maintenant qu'elle n'avait plus rien à cacher, cependant, c'était devenu beaucoup plus agréable, même si être le perchoir de la moitié de la forêt tel un épouvantail blond n'avait jamais été son choix de carrière numéro un.

À un moment donné, l'oiseau s'envola. Surprise, Kirsten haussa un sourcil. La plupart du temps, ses petits amis de quelques centimètres restaient plus que quelques minutes. Elle s'arrêta. Peut-être y avait-il un inconnu dans le coin ? En général, ils en avaient peur. Les humains n'étaient pas comme elle, ils n'attiraient pas le vivant comme des aimants surpuissants.

Son coeur battant un peu, la rencontre d'un nouvel être inconnu lui faisant toujours ça depuis sa naissance lors des années 1980, elle s'avança, faisant bien attention à rendre ses pas le plus doux possible. Des pas de loup, même s'il n'y avait pas de loup ici. Enfin, sûrement pas.

Elle comprit, enfin, entendit, bien vite ce qu'elle voulait. De la musique jouait au loin, ce qui était bien. La musique lui avait toujours plu. Sauf que cette musique jouait à fond. Elle se dit que c'était peut-être un stratagème pour ne pas avoir à entendre les plaintes incessantes de ces idiots d'arbres, mais savait très bien que les chances pour que ça échoue n'étaient tout de même pas de zéro, et donc qu'il valait certainement mieux tout de même investiguer.

L'hybride suivit donc le son, purement et simplement. Facile de se faire repérer quand on avait des enceintes qui jouaient à fond, il ne faut pas se mentir.

C'était très, très fort. Étrangement fort, mais si sa théorie était vraie, c'était vraiment mieux comme ça.

Finalement, la jeune femme poussa les buissons, et retint un sursaut en voyant la personne qui était ici.

Un homme, apparemment, à la tête de reptile et qui avait l'air d'avoir beaucoup de dents. Par réflexe, son cœur battit vite pendant un moment. Tout ce qu'elle voyait de lui, entre son joint, ses canettes de bière et sa musique, lui laissait penser que ce n'était pas le genre de personne qui la remercierait pour son aide si elle le prévenait du possible danger d'être ici. Elle s'attendait plutôt à recevoir un bon vieux « Fuck off, Cendrillon. », et peut-être un doigt d'honneur. Ses parents lui avaient appris à ne pas faire confiance aux personnes qui se tenaient comme des caïds, et même 30 ans plus tard, vu son manque d'expérience en société, ce préjugé ne l'avait pas quittée. (Les dents n'aidaient sûrement pas à sa première impression. Il ne lui manquait plus qu'une balle de baseball pour être le cliché parfait de la personne à qui ses parents ont dit de ne pas parler, ça peut être dangereux, blablabla. Ou, plutôt, ce qu'elle s'imaginait des voyous du lycée qui vont tabasser leurs ennemis pour leur petite copine cheerleader.) Son stress montait ; elle ne savait pas si elle devait initier le contact, ou tout simplement partir, mais...

Au fond d'elle, Kirsten savait que c'était la bonne chose à faire, malgré son anxiété, que de lui dire. Laisser pourrir quelqu'un dans la forêt pour l'éternité, ça n'équivalait pas exactement à stresser un peu. Et, même s'il prenait la décision de ne pas l'écouter, ça... Ça serait son choix.

« H-hum, bonjour ? Est-ce que... Est-ce que je vous dérange ? Je suis désolée... »

Valait mieux commencer par un peu de politesse avant les avertissements. « Coucou, tu vas mourir si tu restes ici », ce n'est pas une salutation très accueillante.

« J-je, je voulais juste vous prévenir que, euh, ce n'est pas très sécuritaire d'être par ici... La forêt a tendance à... Manger les gens de passage, vous voyez... »

Oh bordel. Ses mains commençaient à suer légèrement. Parler, elle n'avait pas appris, même en dix ans.
Kirsten & Vince
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