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La musique est le domaine des démons | Dantalion
Apocrypha A. Báthory
Apocrypha A. Báthory
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Étranger(e)
Apocrypha A. Báthory
Ven 31 Jan - 0:29
// the violin of myself“Nous nous cachons dans la musique afin de nous dévoiler.” — Jim Morrison, Personne ne sortira d’ici vivantDimanche. Quel bon jour que le dimanche. Rien à faire, pas de travail. Juste un jour de repos. Tu te forçais à ne rien faire de particulier si ce n'est lire un livre, regarder un film, jouer à un jeu qui t’intéresse, ou même faire un peu de rangement, mais aucune activité habituelles telles que recherches de sorts et entrainement physique. Si tu n'étais pas capable de respecter ton emploi du temps le samedi, c'était ta seule faute, et tu ne comptais pas empiéter sur ce day off si jamais tu n'arrivais pas à faire les choses dans les temps. Ce qui, jusqu'ici, n'était pas arrivé. Aujourd'hui, tu avais décidé de remettre un peu d'ordre dans ta garde robe, car à force d'accumuler les vêtements et autres accessoires dans ta penderie agrandie magiquement, tu allais finir pas ne plus t'y retrouver. Tu n'avais pas envie de faire ça en claquant des doigts, la magie c'était certes pratique, mais s'occuper les mains et tout faire soit même avait quand même plus de mérite et avait le bénéfice de se vider la tête en ne pensant qu'a seulement arranger tes robes par style de coupe, de couleurs et de formes. Même si tu portais essentiellement du noir, à défaut de couleurs plus vives, tu avais quand même des vêtements rouges sombres, violets, bleus marine... Tu pouvais clairement t'habiller pour toutes les occasions possibles, avec les robes de "bal", de "soirée", de "mariage" (bon celles-ci étaient tes robes de soirées également, puis jusqu'ici tu n'avais pas eu a assister à grand nombre de mariages), et même des tenues spécifiques pour la danse. Tu avais de quoi faire, entre les danses classiques, les robes pour le tango, et d'autres danses que tu avais pu pratiquer dans un soucis d'avoir une culture pour le moins conséquente. Tu remerciait ton père de t'avoir offert autant de savoir dans pleins de domaines différents.

Il y avait également toutes sortes de chaussures, allant de Dr Martens aux escarpin les plus audacieux. Le secret pour porter des choses aussi... casse gueule ? Simple. Avoir des réflexes surhumains de dhampire, aucun risque de tomber malencontreusement, même en subissant un croche pied provenant d'une femme jalouse. Oui, c'était déjà arrivé, et ladite femme avait malheureusement le pied malencontreusement écrasé par les pointes des talons. Oups. Si l'on te cherche, on te trouvera forcement, tu n'étais pas du genre à te laisser marcher sur les pieds, littéralement. Tes chaussures connurent le même sort que les robes, les boites rangées par style de chaussures et de hauteur. Cela prenait du temps, mais une fois que c'était fait, c'était satisfaisant de regarder le travail réalisé. Tu rangeas tout, des chapeaux, casquettes, serres tête, gants, bijoux purement décoratifs et non magiques, pyjamas, chemises de nuit, sous vêtements, et autres babioles qu'une femme cache dans son armoire là où personne ne vient y mettre un œil. Ne venez pas demander ce que cela peut bien être, vous pourriez être supris, dégoûtés ou même charmé. Voire les trois en même temps. Enfin. En mettant le dernier cintre en place sur une barre déjà bien chargée, cela fit bouger l'étagère à laquelle il était relié, et faisant tomber un boitier. Tu ne t'attendais pas vraiment à te faire attaquer de la sorte, heureusement, tu avais la tête dure et des réflexes, cela permis de sauver ton étui à violon d'une mauvais chute par terre. Tu te frotta le dessus du crâne. Ce qu'il était dur cet étui, bon sang. Tu claqua la langue de contrariété. Bon, vu que tu n'avais plus rien a ranger ici, tu allais vérifier ci ton violon si longtemps délaissé était toujours correctement accordé.

Tu sortis de ta penderie, fermant les portes, avant d'aller t'installer sur ton canapé, posant l'étui sur ta table basse. Mh, légèrement poussiéreux. Tu sorti un chiffon auto nettoyant magique pour passer un petit coup sur la poussière présente sur l'objet qui devait coûter en lui même une fortune, sans compter le violon qu'il y avait dedans. Ton père faisait toujours des cadeaux dont le prix était démesuré à outrance. Mais tu n'allais pas t'en plaindre, cela faisait des années qu'il t'avais offert cet objet, dont tu rebutais quelque peu à manipuler, même s'il était clairement plus acceptable a tes yeux que le maudit piano laissé en plan dans la salle commune de la maison, histoire de décorer un peu, même si jamais tu ne retoucherais la moindre touche d'un piano sous aucun prétexte. Tu fis disparaître le chiffon aussi mystérieusement que tu l'avais fait apparaître, avant d'ouvrir le boitier, révélant ainsi son contenu, un violon blanc avec son archet de même couleur. Elle sorti le violon et l'inspecta minutieusement sous toutes les couture, vérifiant qu'il n'avait rien et qu'il était encore en parfait état. L'archet eu droit à la même inspection, avant qu'elle ne se décide à tester les cordes, voir si elles s'étaient desserrées. Elle les fit une à une, d'abord avec le doigt pour tester la résonance, avant de se servir de l'archet pour tester les sons en sortant.

Elle resserra les cordes correctement, suffisamment fort, mais pas trop, le but n'était pas de les casser au premier effleurement de l'archet sur celle-ci. Un fois satisfaite, elle s'échauffa un peu, histoire de dérider ses doigts pour jouer correctement, et par correctement, elle entendait "à la perfection". Si ce n'est pas pour viser l'excellence, ce n'était pas la peine de jouer d'un instrument. C'était pareil que pour les jeux d’échecs, de cartes, ou autre, elle jouait en général pour gagner avant tout. Ce qui faisait généralement d'elle une assez mauvaise perdante face à plus fort qu'elle. Elle n'avait battu son père au échecs qu'une seule fois. Sur toutes les parties qu'elle avait pu jouer avec lui. C'était terriblement frustrant, oui. Même en connaissant toutes les combinaisons possibles par cœur, en bluffant, elle n'avait fait ça qu'une fois. Tsss. Quand tu estima que tes doigts étaient suffisamment échauffés, tu entama la mélodie de Camille Saint-Saëns que beaucoup appréciaient, à savoir, Danse Macabre, dans une version jouable pour un seul violon. Tu aimais particulièrement les mélodie compliquées à jouer pour le commun des mortel et même de certains pros. Quel niveau tu avais ? Sans doute un niveau plus que suffisant pour pouvoir éventuellement en faire ton métier et être premier violon d'un orchestre assez renommé. Ton professeur de violon avait parfaitement fait son travail en te faisant cours. Tu te demanda ce qu'il pouvait bien être devenu, celui-là... Un violoniste vampire était sans doute le meilleur professeur que l'on puisse avoir pour apprendre à jouer de l'instrument en question.



Elle rouvrit les yeux après avoir fini la mélodie, ayant joué avec les yeux fermés, sans doute une mauvaise habitude, son regard se portait vers le lointain, elle était ailleurs... Les souvenirs sont dangereux quand ils refont surface de cette manière.

« ... »

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Dantalion
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Dantalion
Ven 31 Jan - 21:12

icon du personnage
Un instrument avec trop de souvenirs
feat. Apocrypha
Dantalion s’était introduit dans le manoir. Au bout de deux fois on appelle ça une récidive, mais quand on a oublié le compte, on appelle ça une habitude. En effet c’était pour lui comme entrer dans un moulin de s’introduire dans le manoir de sa protégée. Il savait où elle se trouvait mais il aimait se balader tel une ombre dans la demeure. Il avait à plusieurs reprises observé l’autre sorcière pour juger de son potentiel. Il était encore trop tôt puis il faut avouer que notre démon ne s’est pas assez attardé et a plus matter que réellement évaluer. A ce moment là, Dantalion observait Apocrypha explorer son armoire. Il prenait le temps de voir quel genre de robe elle avait pour une prochaine soirée ! Haha! Outch! Après qu’une boîte était tombé sur la tête de la sorcière, le démon voulu révéler sa présence mais non, il fallait être patient pour avoir une plus grande surprise.

Après avoir qu’Apo ouvra la boîte, c’était de l’étonnement que l’on pouvait lire sur le visage de Dantalion. Il était en effet surpris que sa disciple lui est caché ses talents musicaux. Il en était presque vexé. -“Je suis pas assez bien pour écouter ses mélodies ? Elle joue comme un pied ? Pourquoi m’a-t-elle caché ça?”- Il attendait avec impatience qu’elle se mette à jouer. C’était comme si il lui faisait passé un examen. -”On va voir ce que ça vaut !”- Il en était à ce point vexé, car Dantalion raffole de musique et même d’art au sens large. Alors lui cacher ce genre de talent c’est vraiment une mauvaise idée. Apo posa l’archet sur les cordes du violon et se mis à jouer ! Ce fut une mélodie que Dantalion reconnu tout de suite: “La danse macabre”. Il était très féru de ce genre de mélodie en plus ! Oh qu’il n’allait pas être heureux si elle la jouer… bien.... Alors que les notes glissaient le long des mouvement délicats et rapides des doigts de la sorcière, Dantalion était pris dans la mélodie. Heureusement qu’il s’était rendu invisible sinon elle aurait vu son maître danser au beau milieu de la pièce. Comme si il avait été un des cadavres ambulants de la mélodie. Elle ne jouait pas juste bien mais suffisamment pour que Dantalion en oublie sa frustration première et danse invisible devant elle au rythme de la mélodie. Oh que c’était bon pour lui ! Il ouvrit les yeux un bref instant et remarqua avec quelle ferveur elle jouait et en plus les yeux fermé. -”Oh ! Elle se laisse envahir par la mélodie ! C’est bien ! Laisse toi aller ma disciple ! Oui c’est ça ! Oh que tu es doué”- avait-il pensé pendant qu’il continuait sa chorégraphie.

La mélodie terminé il alla s’assoir sur une chaise à l’autre bout de la pièce et laissa sa disciple respiré après sa trans musicale. Il savait ce que cela était après une telle fougue. Néanmoins il sentit dans le regard de la sorcière, comme un cocktail bien oxymorique. Un mélange d’amertume, de joie, de mélancolie, de plaisir et rajouté un soupçon de souvenirs qui devaient se bousculer ! Mais cela étonnait le démon, elle avait presque de pencher dans la mélancolie d’un poème de Baudelaire plutôt que de se rapprocher d’une comédie d’Edmond Rostand. Il y avait un passé inexploré là dedans. Dantalion en fût intrigué. Mais pour l’heure il décida qu’il était grand temps de faire son entrée. Il éteignit toute les lumières comme à son habitude et fit apparaître une porte. Dans l’ombre, la sorcière pouvait entendre comme des milliers de spectateurs applaudir à l’unisson et avec ferveur comme s’ils venaient d’assister à la représentation du siècle ! Mais la sorcière avait beau regarder partout rien à faire ! Elle ne pouvait deviner la source d’une telle standing ovation ! Un projecteur vint éclairer la nouvelle porte ! On se croirait dans une mise en scène de théâtre avec un tel jeu de lumière. La sorcière avait dû deviner que c’était encore une entrée de son démon préféré. Elle ouvrit la porte et…

Elle découvrit une immense salle éclairée par un grand nombre de lustre en cristal. Un parquet en bois tellement propre qu’on pouvait y voir son reflet. Des statues tantôt en marbre tantôt en or décorait la salle. Il y avait aussi un grand nombre de miroirs. On se croirait dans la galerie des glaces de Versaille. Le tonnerre d’applaudissement ne s’était pas arrêté mais commencé à diminuer comme si petit à petit les spectateurs arrêtaient d’applaudir. Ceci continua jusqu’à ce qu’un seul claquement de main se fit entendre, beaucoup plus proche celui-ci. Dantalion se rendit visible sur l’une des statues qui ornaient la salle. Une fois qu’il avait capté l’attention de la sorcière, il sauta sur le parquet en bois.

My dear ! You missed to tell me that you are a musician and what’s more a good one ! A very good one ! In future, I will asking you do not hide to me one of your talent again ! Deal ? Well I propose you one thing, I want to test your skills in many instruments ! And what a better choice than the king of instruments than the piano !”

Son bras pointait en direction d’un piano qui venait tout juste d’apparaître au beau milieu de la pièce. Il fit un claquement de doigt et Dantalion était habillé comme un chef d’orchestre!

“Well have a seat and you will play… Let me think… I know ! Play the Beethoven’s appassionata ! The 3rd movement to be precise ! My dear ? Are you alright ? I mean… If you don’t want, we can stop ! Apocryp… Apo !”

Il se jeta vite vers la sorcière, celle-ci allait tomber sur le sol ! Il faut dire qu’il ne lui avait même pas laisser le temps de digérer la téléportation et maintenant voilà qu’il voulait la tester ! En plus il avait remarqué que quand le piano était apparu, son regard avait changé et que son visage était pâle !

“What a fool I am ! I am so sorry my dear ! *claquement de doigt* Here ! The piano si gone !”

Mais même après avoir fait cela, elle avait du mal à retourner à son état normal.

“Ok, let me take you in a room to rest, close your eyes… Now open them”

Il et elle se trouvaient désormais dans une chambre style 18ème siècle. Elle était allongé sur un lit et lui était assis à côté d’elle, il avait ramené de l’eau chaude et du linge pour lui éponger la tête. Qu’est-ce qui m’a pris ? J’aurai du être plus avenant avec elle pourquoi je veux toujours être dans la mise en scène…. Il venait de se rendre compte que ce genre de questionnement était nouveau pour lui. Ça aurait été n’importe qui d’autre il l’aurait forcé à jouer ! Dantalion se dit qu’il pensera à ça plus tard, pour l’heure il faut s’occuper d’elle. Il la laissa se reposer un peu sur le lit. Et il s’installa dans un fauteuil qu’il avait rapproché du lit.
Alors qu’elle se relevait doucement, il lui dit:

“My apologies, my dear Apocrypha… I don”t thought that the seek of a piano will hurt you but… obviously I was wrong… I am sorry ! If you don’t mind, can you explain what is the reason of this ?”
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Apocrypha A. Báthory
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Apocrypha A. Báthory
Ven 31 Jan - 21:13
// the violin of myself“Nous nous cachons dans la musique afin de nous dévoiler.” — Jim Morrison, Personne ne sortira d’ici vivantSi le violon était un instrument plein de souvenirs, il était au moins celui avec des moment bien plus heureux que ce maudit piano. Cestes, tu en avais aussi au piano, mais ils étaient bien trop liés à ce qui te pourrissais la vie malgré la mort du coupable. Tu n'avais très certainement rien perdu de ton niveau, c'était une bénédiction et une malédiction, très certainement. Tu ne pourra jamais oublier comment y jouer, et même si tu venais à perdre la mémoire, tu étais également certaine de pouvoir y jouer en fermant les yeux sans aucun problème. Tu avais délaissé soigneusement la musique avec autant d'adresse qu'un voleur qui fuit la police depuis très longtemps. Tu avais certes fait des "rechutes", retouché au violon à une certaine époque, et même joué quand tu retombais sur ton instrument... Mais le piano aussi avait osé venir t'importuner. En y repensant, tu avais véritablement eut des moment de faiblesses, allant jusqu'à t'évanouir en jouant des morceaux. Le cerveau à des mécaniques de protection bien particulières.

Enfin, tu avais également senti la présence de ce très cher Dantalion. Tu n'étais pas dupe, tu savais qu'il aimait fureter chez toi et Misty en se pensant indétectable. C'était certes le cas au début, mais... Tu avais tellement l'habitude que tu savais quand il était dans le coin. De toute manière, elle n'allait pas tarder à le savoir... Oui, voilà, ses fameuses entrées spectaculaires. Maintenant cela ne lui faisait plus ni chaud ni froid, elle s'y était habituée avec le temps, bien que ce soit fort... ennuyeux. Mais que voulez-vous, on ne peut faire entendre raison à un démon aimant les mises en scènes. Elle reposa le violon et l'archet dans son étui, sous un feu d’applaudissement grandement déplaisant. Certes, une ovation était sensée être plaisante, mais elle ne jouait pas pour quelconque public, mais simplement pour elle même. Même si elle pouvait s'enorgueillir de montrer ce qu'elle savait faire quand elle savait qu'elle était experte en la matière. Mais la musique était loin d'être quelque chose qu'elle aimait partager, après tant d'années à se résoudre au silence assourdissant du vide. S'exprimer à la travers la musique ? Proscrit. Elle déteste plus que tout montrer ses faiblesses.

Bon. Comme à son habitude, elle se dirigea vers la porte apparue de nulle part qui menait au domaine du démon. Un jour peut-être arrêtera-t-il d'être aussi énigmatique et compliqué. Pourquoi s'amuser à faire apparaître une porte à chaque fois ?... Heureusement qu'elle connaissait la disposition de sa demeure par cœur, sinon elle finirait par les confondre avec celles de la maison tellement elles étaient présentes. Et puis, de toute manière, dans le pire des cas, elle avait son trousseau de clés magiques, menant à la pièce à laquelle elle était reliée. Quoi de mieux que d'avoir la clé de l'arrière boutique quand on doit aller travailler ? C'était un gain de temps non négligeable. Elle plissa les yeux devant le faste environnement qui s'offrait à elle. Aurait-elle un jour l'habitude de voir autant de luxe dans les pièces de ce domaine ? Sans doute pas, même si elle vivait elle même dans le luxe, le luxe en question n'était pas aussi outrancier qu'ici. Elle détailla les miroir, la reflétant à moitié, comme toujours, en tant que dhampire, et ce parquet trop bien ciré. Les domestiques devaient être des démon du ménage, sans aucun doute... Elle croisa les bras, attendant que le maître de cet endroit fasse son entrée. En un claquement de doigt, elle regarda la statue où il était, avant de finalement sauter sur le parquet ciré. N'importe qui pouvait glisser là dessus, hum...


« My dear ! You missed to tell me that you are a musician and what’s more a good one ! A very good one ! In future, I will asking you do not hide to me one of your talent again ! Deal ? Well I propose you one thing, I want to test your skills in many instruments ! And what a better choice than the king of instruments than the piano ! »

Hein ? Bon, elle savait qu'il l'observait en douce, bien qu'elle n'apprécie pas que l'on fouine dans ses habitudes. Mais de là à dire qu'elle lui cachait des talents... Il allait un peu vite en besogne, quand même. Tu ne jouais plus, ou pas tant que ça. Il était normal qu'il ne soit pas au courant, très peu de gens pouvaient se targuer de t'avoir ne serait-ce qu'entendue jouer, même dans tes vieilles connaissances. Hormis celles qui étaient présentes lors de ton apprentissage de la musique, du chant et de la danse. Cependant... Pourquoi voulait-il te tester de la sorte, et du surcroît, en voulant te faire jouer en premier du pire instrument qu'il soit ? Tu le dégota d'un regard noir. Le dernier t'ayant forcée à faire du piano... Non, il n'était malheureusement pas mort, celui-là... Il avait eu de la chance, même si tu étais sous son emprise. D'ailleurs, tu avais également eu de la chance, tu aurais très bien pu tomber dans les pommes après avoir joué autant de temps, en te forçant à un point que tu n'aurais pas cru possible...

Qu'est ce qui te fit flancher à ce point rien qu'a la vue du piano ? Tu ne sais pas trop, c'était peut-être un effet dû au petit morceau de violon et de ce souvenir fort peut plaisant. Rien que d'imaginer ne serait-ce que jouer te fis avoir un mal de tête doublé de sueurs froides. Tu te frotta les tempes, sans grands effets. C'était inutile, tu le savais bien. Bon, peut-être que ta phobie du piano avait été malencontreusement trop titillée pour que ton corps réagisse comme ça. Mais était-ce réellement le moment d'être aussi faible, face à ce démon ? Non pas que tu n'avais pas déjà été à bout, mais cette situation n'était pas due à la magie, mais tout simplement d'un traumatisme d'au moins 18 ans en arrière. Et tu ne t'en étais pas remise pour un sou. Il ne fallait pas chercher plus loin sur la raison de pourquoi tu étais aussi... instable depuis tant d'années. Tu fis un pas en arrière mais ta jambe sembla se dérober sous ton poids pourtant plus léger que la moyenne.

« Well have a seat and you will play… Let me think… I know ! Play the Beethoven’s appassionata ! The 3rd movement to be precise ! My dear ? Are you alright ? I mean… If you don’t want, we can stop ! Apocryp… Apo ! »

Ah zut. Bon, de toute manière c'était perdu d'avance, tu n'aurais pas pu cacher ce malaise une fois assise sur le siège du piano. Mais ce n'était pas une excuse pour ton corps de se laisser aller de la sorte, urh. Tu n'avais pas la force de le repousser, là, tout de suite, même si tu voulais le faire.

« What a fool I am ! I am so sorry my dear ! Here ! The piano si gone ! »

Le mal était bien entendu déjà fait, ce n'était pas faire disparaître l'objet en question qui avait provoqué ça qui allait arrêter ce petit malaise. Merci le PTSD qui retourne le cerveau de manière incontrôlable. Quand auras-tu enfin la paix ? Quand pourras-tu enfin tourner cette page qui ne cesse de réapparaître dans ta vie ? Tu en avais marre de flancher pour un oui ou pour un non.

« Ok, let me take you in a room to rest, close your eyes… Now open them »

Tu te laissa faire, après tout, tu n'aurais pas pu aller bien loin par toi même de toute manière. Même si tu détestais qu'on te prenne pour une petite chose fragile, ce que tu n'étais pas, et ne serait certainement jamais. Même si tu avais comme tout le monde des moment de faiblesse. Que tu n'aimais pas montrer. Ton agacement et ta colère, ça, tu les montrait volontiers. Mais laisser entrevoir tes cicatrices mentales ? Plutôt crever. Tu avais eu énormément de mal à en faire part à Misty, qui était de ta famille, éloignée, mais famille quand même... Tu n'avais évidemment pas pu en parler, les mots avaient été coincés, piquant ta gorge. Tu avais dû faire autrement... Bon, vu que tu étais visiblement allongée sur un lit plus que confortable, tu en profita pour inviter ton corps à arrêter de faire l'andouille et somma à ton esprit de se calmer sur les warnings ridicules dû au piano. Ce n'était pas évident, mais tu réussi à calmer la "crise". Autant dire qu'une véritable crise était véritablement dévastatrice, tu repoussais tout ceux qui t'approchaient et te terrais dans le coin de la pièce dans laquelle tu étais en tremblant, criant, et te mutilant avec tes ongles et des crocs, pouvant aller jusqu'à attaquer comme un animal sauvage blessé acculé par des prédateurs. Heureusement que tu n'en avait pas fait depuis longtemps. Mais si jamais tu en faisais maintenant, avec le savoir et les pouvoirs que tu avais accumulé, tu ne répondais plus de rien si tu en avais une. Tu te redressa finalement, ayant réussi à calmer le gros de ton corps et ton esprit.

« My apologies, my dear Apocrypha… I don't thought that the seek of a piano will hurt you but… obviously I was wrong… I am sorry ! If you don’t mind, can you explain what is the reason of this ? »

Ton regard s'assombrit et ton visage se ferma complètement. Est-ce que partager ceci à ton démon de pacte était bien nécessaire et pas outrageusement dangereux ? Tu savais qu'il ne te trahirais pas ouvertement, mais la moindre faiblesse révélée était un risque que tu prenais en plus. Tu ne perdais pas de vue que les démons étaient en bonne partie des menteurs et des opportunistes, quand bien même il a été tout ce qu'il y a de plus... fair play ? durant ces quelques années. Lui révéler ta pire faiblesse ? Jamais. Tu n'étais pas folle à ce point. Autant te tirer une balle tout de suite, oui. Rien ne te prouvais qu'il n'en tirerait pas un avantage.

« ... I can't talk about this. Literally. »

Bon, certes. Tu devrais quand même lui fournir une meilleure explication avant qu'il ne cherche à creuser verbalement ou bien en essayant de fouiller dans ta petite tête bien compliquée, même que ce que tu venais de dire était totalement vrai, il ne pouvait y déceler aucun mensonge. Voyons, comment tu pourrais formuler ça. Tu passa une main sur ton visage en soupirant.

« Je ne joue plus d'instruments de musique depuis longtemps. Même s'il m'arrive de tomber sur mon violon de temps à autres, je répugne à toucher le moindre piano. Non pas que je ne l'ai pas déjà fais, mais... Il y a une chose... ... des... hum... souvenirs que je ne veux pas me remémorer lié à cet instrument... C'est une chose que je ne peux pas contrôler. »

Te voilà bien amère, touchant machinalement une des cicatrices que tu avais au niveau d'une côte, cachée par le tissu de ta robe. S'il s'imaginait quelque chose d'aussi simple qu'une rupture amoureuse ou quelque chose du genre, il se foutait le doigt dans l’œil même si ce n'était pas complètement faux. Juste plus compliqué et... violent que ça. Tu n'allais pas non plus lui dire de quoi il pouvait être question. Tu te sentais légèrement repartir, si bien que tu mordis ta main pour rester "alerte". La douleur te permettait de te concentrer. Ce n'était pas une petite morsure de rien du tout qui allait te faire si mal que ça. Tu as connu bien pire. La torture était loin de d'être inconnue. Mais cela ne te faisait dorénavant ni chaud ni froid mentalement. Ton corps pouvait bien souffrir, rien n'atteindrait ta souffrance psychique. Ce n'était pas pour rien que tu avais autant de cicatrices. Des côtes cassés, des poumons perforés et d'autres joyeusetés qui laissaient pas mal de marques, malgré le sang vampirique qui aidait grandement à guérir rapidement.

« Sorry, pain make me stay focused. »

Puis regarder le sang couler des quatre trous laissé par tes canines te distrayais légèrement. Tant pis pour le dessus de lit. Dans quelques instant il n'y aura plus aucune trace de cette morsure de toute façon.

« Je ne peux pas jouer du piano, mon esprit ne le supporte pas... Et par extension mon corps. Donc en soit, je ne t'ai rien caché, vu que je ne compte pas reprendre la musique. D'ailleurs, pourrais-tu arrêter de m'espionner ? Un jour tu risque de mal tomber... »

Il en avait eu la preuve plus tôt. Ah, le sarcasme et l'audace, une protection de choix quand on ne souhaite pas plus parler que ça du sujet qui fâche. Tu étais une experte pour ennuyer les gens quand leurs questions sont trop intrusives sur toi. Eh bien, le mécanisme de défense avait mis du temps à se manifester... De toute manière, Dantalion mettait généralement le bazar dans tes actions logiques et sensée. Sans doute parce qu'il débarquait toujours sans prévenir avec plein d'ennuis en devenir sous le coude. Ça ne pouvait être que ça.

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Dantalion
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Étranger(e)
Dantalion
Ven 31 Jan - 21:14

icon du personnage
Un instrument avec trop de souvenirs
feat. Apocrypha
Dantalion avait bien sentit que sa protégée cachait quelque chose au sujet du piano. Des souvenirs ? C’était trop peu pour commencer une enquête, quoique il pouvait se renseigner auprès de ce vampire qui s’était fait sèchement viré il y a quelques années. Ou son père ? Parce que oui, Dantalion avait fait ses devoirs, il avait bien senti qu’au moment de passer le pacte, elle était tout sauf une simple dhampire. Mais de là à être liée à ce vampire là ! Il devait bien avouer être tombé sur un morceau de choix.... Enfin bref ! Il allait peut-être mener son investigation plus tard pour le moment le présent est plus important.

Apocrypha se mordit la main, cela étonna le démon qui décroisa ses mains pour les poser sur les assises du fauteuil comme s’il devait vite intervenir. Mais cela semblait être naturel pour la dhampire. Il se ressaisit et cacha avec peu de subtilité son action en disant: -”Tss get such beautifuls fitted sheet dirty… And also such a waste of blood !”- Il remarqua à quel point ce côté avenant chez lui, lui était bien étrange envers quelqu’un qui venait de signer un pacte. Lui avait-elle jeté un sort ? Non elle était douée, oui mais pas suffisamment pour ensorcelé un démon aussi expérimenté. Mmh décidément bien des mystères étaient à résoudre.

Risquer de mal tomber ? Haha ! Il n’en avait cure et ça c’est peu dire ! Après tout, elle avait signé le pacte avec tous ces avantages et ces inconvénients ! Elle allait devoir supporter ses entrées qu’elle le voulait ou non ! Vu que la crise était passé. Il se posait maintenant la question sur comment résoudre en partie ce problème d’instrument. Il était impossible de laisser un tel talent être gâché par ce traumatisme si secret ! Ah ça non, sa fibre artistique n’aurait pu le supporter. Sa mère adoptive et surtout sa soeur l’ont fait beaucoup trop aimé l’art pour cela! Il réfléchissait intensément pendant que la dhampire se relevait péniblement du lit. Il y avait bien cette solution mais en était-elle digne ? Une petite clé était apparu dans la main du démon. Une clé sculptait dans de l’or qui outre les stries de la serrure se terminait par le sceau de Dantalion. Il fixait la clé intensément tout en réfléchissant au fait de la lui donner ou non. Il se leva et dit:

“I take a heavy decision for me and especially for you. I cannot accept that you don’t take advantage of that skill ! Yes it is a skill and you are very good ! Trust me, I don’t say that a lot ! But I have maybe a solution, a solution which don’t requires any revelation of your past which you don’t want and I respect that. And the solution is this !” Il fit apparaître une boîte merveilleusement sculpté ! “This, my dear, is a music box and a unic one !” Elle était en ivoire et or. Sur le couvercle était représenté les nymphes grecques des arts surplombé par deux divinités qui tranchaient de par leur style égyptien comparé au style grecque antique des nymphes. Les deux divinités étaient en or et les nymphes en ivoire. -”And this is the key, don’t lose it, there is only one !  In what this little box can help you ? Hm hm Well in here, within all the gears and the precise mechanics there is a soul ! A special one, from a woman who stirred my passion for art ! And now, anyone who listening this box, and it’s melody, will completely master his skills in art. In the art he learnt of course. So even if he don’t cure you trauma, it will help you for the other instruments and I can promise you that the melody will envelop you with a feeling you never felt before !” Il remarqua qu’il tenait avec ferveur les deux mains de la sorcière qui tenait la boîte et la clé. Leurs deux visages étaient proches vraiment proches… Il lui dit: “Oh ! And don’t play tough with me. You are strong, very strong. But everyone have weaknesses. Even… me. So I know that you felt hurt in your privacy and I am sorry for that. But it’s useless to act like that” Ils se regardaient les yeux dans les yeux, une tension était palpable dans la pièce. Il resta un moment comme cela devant elle et lâcha un léger ricanement. Il se tourna vers le fauteuil et s’assit. Il fit apparaître deux vers et du champagne. “A little cup ? Just for relax unless you want to open the box right now ?”
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Apocrypha A. Báthory
Apocrypha A. Báthory
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Apocrypha A. Báthory
Ven 31 Jan - 21:15
// the violin of myself“Nous nous cachons dans la musique afin de nous dévoiler.” — Jim Morrison, Personne ne sortira d’ici vivantSi tu ne te protégeais pas toi même, personne ne le ferait, après tout. On ne peut compter que sur soit même. Si tu n'enfermais pas tes sentiments à double tours, ils allaient te submerger et te noyer. Malgré ton cœur absent et tes sentiments lointains, tu savais qu'ils étaient mauvais pour toi. Ils t'avaient rendu faible. Et plus jamais tu ne voulais l'être. Tu l'observa curieusement quand il fit apparaitre une clé. Allons bon, qu'est-ce qu'il allait encore faire, maintenant. Tu avais un mauvais pressentiment. Tu savais qu'il allait dire quelque chose qui n'allait pas te plaire du tout. C'était sa spécialité.

« I take a heavy decision for me and especially for you. I cannot accept that you don’t take advantage of that skill ! Yes it is a skill and you are very good ! Trust me, I don’t say that a lot ! But I have maybe a solution, a solution which don’t requires any revelation of your past which you don’t want and I respect that. And the solution is this ! »

Allons bon... Il était bien optimiste.

« “This, my dear, is a music box and a unic one ! »

En quoi une boite à musique pourrait "l'aider", sachant que tu ne souhaitais pas que l'on t'aide du tout. Le silence te convenait. La musique n'avait plus place dans ta vie à présent. Et tu ne souhaitais pas lui faire à nouveau une place. Cela te ferait trop souffrir pour si peu. Tu ne pouvais cependant nier le fait que c'était une très belle boîte, sans doute une pièce des plus rare et plus unique au monde. Mais la beauté ne fait pas tout.

« And this is the key, don’t lose it, there is only one !  In what this little box can help you ? Hm hm Well in here, within all the gears and the precise mechanics there is a soul ! A special one, from a woman who stirred my passion for art ! And now, anyone who listening this box, and it’s melody, will completely master his skills in art. In the art he learnt of course. So even if he don’t cure you trauma, it will help you for the other instruments and I can promise you that the melody will envelop you with a feeling you never felt before ! »

... Comme si c'était aussi simple de soigner ce que te faisais cauchemarder presque chaque nuit, chaque minutes, chaque instant quand tu ose t'approcher d'un objets qui te remémore quelque chose. Non. Rien, jamais, ne pourrait soigner ça. Tu avais déjà essayé des sorts, des tisanes, des potions, rien n'avait jamais marché. Tu étais marquée au fer rouge de ce traumatisme, ton âme en portait les stigmates, ton corps arborait ses cicatrices, et ton esprit était brisé. Le plus belle des mélodie de la plus pure des âme ne pouvait te sauver de ton fardeau si lourd et étouffant à porter chaque secondes, minutes, heures, jours, mois, années, siècles... Tu ne savais même pas quand cette souffrance allait un jour finir. Tu ne sais quand tu t'étais retrouvée avec la boite et la clé dans les mains, celles-ci également dans celles de Dantalion. Cette boite, tu ne l'ouvrirais pas.

« Oh ! And don’t play tough with me. You are strong, very strong. But everyone have weaknesses. Even… me. So I know that you felt hurt in your privacy and I am sorry for that. But it’s useless to act like that. »

Pas si inutile si cela te permettais d'éviter des sujets qui te contrariaient. Et puis tu agissait comme tu le souhaitais quand tu le voulais, il n'avait rien à te dire, alors tu le fusilla du regard, la tension dans la pièce venant d'augmenter un peu plus. Elle leva les yeux au ciel quand il se mit à ricaner. Qu'il rie s'il le souhaite, tu ne jouerais pas à son petit jeu. Tu ne voulais rien ressentir du tout.

« A little cup ? Just for relax unless you want to open the box right now ? »

Tu haussa un sourcil face à tant d'optimisme de sa part. Il pensait vraiment que tu allais ouvrir cette boite à musique contenant une âme très spéciale, d'après ses dires ? Tu posa précautionneusement la boite et la clé sur le lit avant de te lever et de prendre appuis contre la coiffeuse juste à côté de celui-ci.

« J'apprécie ton engouement à vouloir que je reprenne la musique en tant que grand amateur d'arts, mais... c'est hors de question. Je n'ouvrirais pas cette boite que tu m'a si généreusement donnée, même si je ne doute pas que sa mélodie doit être magnifique. »

Le mettre en colère ? C'était la seule solution que tu avais trouvée pour qu'il te laisse tranquille avec ses envies de te faire souffrir de la sorte. Peut t'importaient les conséquences de refuser un cadeau aussi prestigieux, tu ne jouerais point quand bien même ce serait choisir entre ça et la mort. Tu ne rigolais pas avec les extrêmes. Si elle lui avait donné son cœur, c'était pour justement amoindrir ses sentiments qu'elle détestais tant, qui la rendait si faible et stupide. Tu ne voulais rien ressentir. Tu ne voulais plus jamais te faire avoir. Deux fois, mais pas trois. L'amour ne t'avais causé que des ennuis. L'amour était un sentiment stupide. Et il n'était en aucun cas nécessaire à ta vie. Tout autant que les autres. Être heureuse n'avait pas d'intérêt. Tu ne l'avais jamais vraiment été de toute manière. Et tu pensais à grand raison que tu ne le serais jamais, alors à quoi bon ? Autant te concentrer sur des choses plus intéressantes. Tu abreuvais ta soif de connaissance avec brio, et cela t'allais. C'était suffisants d'accumuler savoirs et pouvoirs. L'espoir n'est qu'une vaste farce faite pour encore plus sombrer juste ensuite.

« Rien n'a jamais pu m'aider sur ça, et j'ai littéralement tout essayé, alors pas la peine de se fatiguer. »

Bon, pour le coup c'était elle qui était en colère maintenant. L'arroseur arrosé par sa propre connerie. Mais tu préférais clairement montrer ta colère que ta peine. Il avait beau avoir dit qu'il avait aussi des moments de faiblesses, jamais ô grand jamais tu ne voulais en avoir un seul, encore. Et tu ne pouvais même pas être seule cinq minutes pour évacuer un minimum, avec lui furetant à droit à gauche. Puis tu n'avais pas pleuré depuis des années. Tu ne comptais pas remettre le comteur à zéro aujourd'hui.

« Alors, la seule chose que je souhaite c'est de retourner dans ma chambre. Seule. Sans personne pour me pousser à reprendre des activités que je ne souhaite pas rétablir dans ma vie. »

Oui, ça sonnais un peu comme une défaite face à lui. Qui était pourtant mort. Un tas de poussière. Mais tu n'en avais cure, il pouvait bien ricaner au fond de ton esprit, tu ne supportais pas la moindre apparition quand bien même ce n'était que ton esprit délabré qui te torturais à te le montrer lorsque tu jouais du piano. Tu lui laissait volontiers. La musique n'est pas vitale à ta vie. D'ailleurs s'il ne te laissait pas repartir sans insister, tu avais bien entendu un sort de portail également, en plus de tes clés. Tu avais pris tes précautions dès la première porte.

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Ven 31 Jan - 21:16

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Vexée ? Oh ça elle l’était. Enervée ? Très probablement. Le démon avait en effet attaqué une corde plus que sensible. Il savait que la boîte à musique allait avoir un effet, elle allait marcher en dépit de ce qu’elle pouvait en penser. D’un simple geste il pouvait forcer l’ouverture de la boîte et rien que la première note de la mélodie allait raviver cette flamme en elle. Vu l’âme qui jouait cette mélodie, aucune créature aux enfers comme au ciel ne pouvait y échapper. Mais cela n’aurait pas été une volonté sincère venant de la sorcière. Ainsi Dantalion se serait comporté comme le sois-disant démiurge de cet univers ! Il aurait fait acte de caprice et aurait évincé le principe même de libre arbitre. Et l’éducation de Dantalion ainsi fait, l’en empêcher. Provoquer un acte de création artistique par la force même si le résultat est une apothéose, sa genèse transformerait cette oeuvre en une merde insultantes auprès de toutes les muses des arts. Dantalion rêvait maintenant de sa disciple en train de jouer le plus beau morceau de piano. Mais il la voyait aussi en prendre du plaisir, contente de s’être débarrassé de ses anciens démons. Cela avec comme coup de pouce ce cadeau et non pas une tricherie.

“Soit. Je te mentirai si je te disais que je ne suis pas penné par ton choix. Mais qu’il en soit ainsi, mais si un jour tu te sents prête à affronter les fantômes de ton passé, repense à mon cadeau et ouvre la boîte. Je serai patient, ça te prendra le temps qu’il faudra et quand bien même ça n’arrivera jamais, je te confie cette boîte, ne laisse personne d’autre l’écouter !”

Par contre Dantalion avait beau respecter la volonté de sa disciple de ne pas reprendre la musique, mais la quitter en de si mauvais termes ? Non ! Hors de question ! Cela ne pouvait se passer ainsi ! Mais comment se réconcilier ? La coupe de champagne, elle l’avait déjà refusé mais il pensait à une carte à jouer. Il fallait espérer qu’elle ne refuse pas. Elle semblait vraiment vouloir être seul mais le démon ne saurait partir sur un tel échec. Oh que non ! Dantalion fit apparaître une table suffisamment grande pour contenir deux larges assiettes, un chandelier à deux bougies aux extrémités de la table. Deux chaises se faisaient face, la tablée était recouvert d’une nappe blanche immaculé. Un petit vase contenant du muguet séparé les deux services. Dantalion était maintenant revêtu d’un magnifique costume trois pièces et de chaussures de soirées tellement cirée que la lumière s’y reflétait comme dans un miroir. Il claqua des doigts et deux verres apparurent sur la table, l’un des deux contenait du champagne et l’autre du sang. Il voulait jouer la carte du sang et la promesse d’un excellent repas pour se racheter. Cela avait l’air de plaire à la sorcière qui avait fini par afficher un rictus d’amusement face à l’attitude du démon. elle avait l’air de s’amuser des pitreries de son démon de professeur. Bon sauf le fiasco de ce soir. Mais il comptait se rattraper.

“My dear student I just can’t leave you in such circumstances ! Give me a chance to catch me up and to offer you a good diner, I know that you nature of Dhampire makes that you can’t taste anything. But I find a way, in your glass, beside the blood, there is a potion within. A potion that offer you in a period of few hours, the sense of taste ! I do my best to make it longer but it’s quite hard. Please have a sit and enjoy your first really dinner ! Oh and I forgot something, I am dressed but you not ! *clack* There it is !”

En claquant des doigts, Apo était maintenant habillé d’une de ses robes de soirées, Dantalion avait vu quelques une de ses robes quand il s’était infiltré chez elle,

“If you want to change please let me know and I will bring you, your closet and other dresses if you want and I will let you change in the bathroom while I will be waiting you here !”

Maintenant il était suspendu aux lèvre de la dhampire, allait-elle accepter sa proposition après un tel début de soirée.
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Apocrypha A. Báthory
Ven 31 Jan - 21:17
// the violin of myself“Nous nous cachons dans la musique afin de nous dévoiler.” — Jim Morrison, Personne ne sortira d’ici vivant« Soit. Je te mentirai si je te disais que je ne suis pas penné par ton choix. Mais qu’il en soit ainsi, mais si un jour tu te sents prête à affronter les fantômes de ton passé, repense à mon cadeau et ouvre la boîte. Je serai patient, ça te prendra le temps qu’il faudra et quand bien même ça n’arrivera jamais, je te confie cette boîte, ne laisse personne d’autre l’écouter ! »

C'était déjà ça, cela te calma un peu de savoir qu'il n'allait en rien te forcer à quoi que ce soit. Il aurait fallu être complètement fou pour faire une action aussi pitoyable face à une personne refusant catégoriquement la dite action. Pas de musique dans ta vie. Plus de chansons, plus rien. Cette boite finira dans un tiroir du bureau de ta chambre, fermé à clé. La danse, tu ne la pratiquais que quand tu en avais l'occasion, et ce n'était pas souvent que tu étais ne serait-ce qu'invitée à un quelconque bal. Si un événement annuel pouvait s'y rapprocher, tu dirais que ce serait la réunion de la lignée de ton père pour voir toutes les nouvelles tête et gérer les affaires courantes, comme l'émancipation des vampires souhaitant avoir leur propre lignée et ne plus dépendre de Valeriu. En soit, cela arrivait, mais c'était très rare, car beaucoup estimaient son père et le voyaient comme quelqu'un de juste et bon avec ses subordonnés, si tant est qu'ils ne le trahissaient pas et obéissaient aux ordres quand ils en recevaient. L'insubordination ne payait jamais chez les vampires...

Dans tous les cas, tu n'y allais pas systématiquement, les événements trop pompeux ne t'intéressaient pas, et puis, être dévisagée par une tonne de vampire ? Non merci. Les plus ambitieux auraient tôt fait de vouloir gagner tes faveurs pour une place de choix auprès de ton père. Fort heureusement, ils étaient rares, ceux-ci. Les plus récent dans la lignée devaient sans doute penser que te séduire serait un jeu d'enfant et leur permettrait d'avoir les bonnes grâce du chef de lignée. Les plus vieux les prévenaient généralement que c'était peine perdue et qu'ils risquaient très gros. Et quand bien même un vampire nouveau né ridicule aurait eu l'idée de t'importuner... Disons que l'art du snobisme et du dédain était une compétence plus que maîtrisée chez toi, et le tout en restant dans l'extrême limite de la politesse et de la courtoisie, tu avais une image de fille de chef de lignée respectable à garder devant tout le monde. Tu n'ignorais d'ailleurs pas l'attirance de Dante sur ta personne, et bien que tu te sois laissée tentée une fois auparavant, tu avais bien vite remis les choses au clair « Oublie ce qui vient d'arriver, ça ne se reproduira plus. » ah, le pauvre. Le dindon de la farce. Non pas que jouer avec les sentiments d’autrui te plaisais particulièrement, mais le voir s'empêtrer dans ses sentiments coupables vis à vis de l'autre merde qui était un fidèle ami et son devoir envers toi qu'il prenait très à cœur... Disons que cela avait de quoi te réjouir de voir un être aussi droit dans ses bottes se torturer les méninges.

Tu haussa les sourcils en voyant Dantalion faire apparaître une table, et tout les couverts et décorations qui allaient avec, allant même jusqu'au costume. Qu'est-ce qu'il allait encore inventer, ce démon ? Il n'avait pas compris quoi, dans "rentrer et être seule" ? Un rictus agacé passa sur ton visage à l'apparition des verres. Du sang hein ? Tu n'aimais pas particulièrement en boire devant quelqu'un, bien que tu assume totalement ta nature de dhampire. Disons que boire du sang était un acte suffisamment intime pour que ce soit réalisé en privé et seul, en général. Les vampires ne s'amusaient pas à boire le sang qu'il devaient boire devant une assemblée, un groupe ou même une personne en particulier. Sauf en cas d'échange de sang entre partenaires, mais là, c'était un cas à part. L'acte de boire le sang était fort peu "public", mais pas dans la case tabou non plus. Le fait de se faire dévisager quand on buvait du sang, peu importe le contenant ne t'attirait pas spécialement, même si tu buvais sans en verser une goutte à côté quand c'était à la source même. Surtout que le goût était toujours... Bof. Rien d'inspirant en soit. Un goût métallique. Tu étais loin d'apprécier autant le goût du sang que les vampires.  

« My dear student I just can’t leave you in such circumstances ! Give me a chance to catch me up and to offer you a good diner, I know that you nature of Dhampire makes that you can’t taste anything. But I find a way, in your glass, beside the blood, there is a potion within. A potion that offer you in a period of few hours, the sense of taste ! I do my best to make it longer but it’s quite hard. Please have a sit and enjoy your first really dinner ! Oh and I forgot something, I am dressed but you not ! *clack* There it is ! »

Oh ? Voilà qui était intéressant mais fort peu... utile d'une certaine manière. Le goût des choses ne t'importait que très peu, c'était plus que secondaire que de sentir la saveur de ce que tu mangeais sur ta langue. Du moment que tu te nourrissais suffisamment et que tu buvais régulièrement, tu étais en forme. Rien de plus, rien de moins. Mais cela piqua quand même ta curiosité. Tu savais quel gout avait la barbe à papa et les pommes d'amour de manière plus prononcée... Mais ça c'était la nourriture de cette maudite fête, tu n'étais pas prête à remettre les pied dans un quelconque manège ou fête de ton vivant. Soit, tu lui laissais une chance de se rattraper, si tant était la raison derrière ses actions. Hum, ce que tu portais était clairement une de tes robe. Donc comme tu le pensais, il avait été dans le coin tout ce temps. Il avait du temps à perdre, pour un démon de sa mesure, de te regarder ranger ta penderie à la main.

« If you want to change please let me know and I will bring you, your closet and other dresses if you want and I will let you change in the bathroom while I will be waiting you here ! »

Tu soupira, décroisant les bras et te rapprocha de lui.

« Soit, j'accepte ton offre. Et cette robe me conviens. Je ne garde pas ce que je ne compte plus porter dans mes affaires. »

Tu transformais les vêtements qui ne te plaisais plus en quelque chose de nouveau grâce à la magie. Pratique quand on ne veux pas s'amuser à faire les boutiques et côtoyer des gens pour acheter de nouveaux vêtements. C'était particulièrement pénible de devoir arpenter les allées avec ces êtres insignifiants. D'autant que tu attirais forcément le regard. Cela aurait tôt fait d'enorgueillir n'importe qui, mais tu te fichais bien de tout ça, tu souhaitais seulement que l'on te fiche la paix. Pas que certains hommes en manque de virilité viennent t'enquiquiner bêtement... Un bras cassé est toujours mérité s'il y a insistance. L'être humain était vraiment la pire espèce. Qu'ils continuent de courir à leur propre perte et à être égoïste.

Tu t'installa, laissant Dantalion faire preuve de galanterie en tirant et poussant ta chaise comme le ferait n'importe quel gentleman. Merci de laisser les pensées sur les femmes indépendantes au placard, il faut savoir que c'est toujours flatteur de se faire traiter comme une reine par un homme. Celles qui disaient qu'elles n'aimaient pas ça... Eh bien tant pis pour elles, mais qu'elles ne viennent pas chouiner devant toi, tu sais parfaitement ce que tu veux, et aucune femme ayant envie de faire son outrée n'avait son mot à dire sur la galanterie des hommes en ta présence. Tu attendis qu'il s'installe également pour te saisir de la flûte contenant du sang, de trinquer avec lui, et de boire d'une traite sans te poser plus de questions avec tout autant de grâce dont tu pouvais faire preuve malgré ta certaine réticence à boire face à lui, ou même n'importe qui, même devant Misty tu n'étais pas très enjouée pour boire face à elle. Tu posa le récipient vide sur la table et t'accouda sur celle ci, posant ton menton sur tes mains jointe à plat, regardant le démon. Ce que tu avais bu avait un goût de sang ordinaire en somme, pas d'arrière goût en particulier malgré ce qu'il disait avoir mis dedans. Tu ne savais pas trop si tu étais sensée sentir quelque chose de différent vis à vis du sang, outre ce goût de métal. Sans doute pas assez vampire et trop humaine pour apprécier à sa juste valeur ce nectar de vie dont dépendaient les vampires. Peut-être verrais-tu une différence si tu étais à la limite dont tu disposais en temps pour boire du sang avant d'être faible et en proie à ton anémie génétique due à ta nature.

« Et donc, que proposes-tu au menu, au juste ? »

Elle pouvait donner l'air d'avoir passé l'éponge très facilement, mais ce n'était pas le cas. Éluder était bien plus sage et moins contrariant, même si elle ne pouvait décemment pas faire comme si rien ne s'était passé juste avant. Son envie d'être seule était toujours présente, et au moindre faux pas, elle risquait de s'en aller vers de plus verts pâturages pour avoir la paix. La tranquillité d'esprit ne serait pas au rendez-vous cette nuit, après ça... Elle allait devoir faire le nécessaire, quand bien même cela n'avait que peu d'effets. Elle était certaine qu'elle allait encore faire ce cauchemar, cette nuit. Elle le sentait sans ses tripes. Et elle détestait ça.

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Dantalion
Ven 31 Jan - 21:17

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Elle avait accepté sa proposition, il en était plus que jouasse ! Que dis-je ? Ill en ressentait une immense joie ! Sa mission pour se faire pardonner allait donc pouvoir commencer de suite. Et comme elle avait bu le verre, la potion allait donc faire son oeuvre. Dantalion remarqua un peu de gêne quand elle but le verre de sang. Il est vrai que pour lui c’est comme si elle buvait du champagne ou même de l’eau. Mais il semblerait que chez les vampires et chez les dhampires, ce soit quelque chose de plus privé que cela. Elle demandait le menu, Dantalion en frémissait d’avance !  Il allait lui faire vivre ce que lui manger dans ses anciennes demeures divines. Il inspira un grand coup et passa sa main devant le verre de son invitée. C’était comme un tour de passe passe d’un prestidigitateur, sauf que ce tour marcher sans trucage lui. Le verre était maintenant rempli d’un liquide jaune. Il brillait comme si c’était un bijoux, et pour cause, c’était de l’or liquide rendu buvable par un sort que seul les membres de la famille de la déesse  bâset. Il est peu étonnant que la déesse Égyptienne ait conçu un tel sort, elle qui raffolait de l’or. C’était un des premiers sorts que Dantalion avait apprit auprès d’elle. Il était peu étonnant que Apocrypha regarde circonspect un tel breuvage. Il remarqua son air étonné, lui sourit et l’invita à poser ses lèvres sur le verre et à boire. Elle s'exécuta et dans son palais se produisit une chose nouvelle. Les cellules responsable du goût s’activèrent pour la première fois ! Et quelle première fois, c’était comparable à un dépucelage de la part de la déesse Aphrodite pour ces petites cellules et la comparaison bien qu’alambiquée était tout à fait juste. Elle était en train de boire un breuvage que seuls les dieux avaient eu le droit d’y goûter. Il était en tout point comparable à l’ambroisie, seul le goût différait. Dantalion habillé d’un sourire satisfait, s’adressa à la sorcière, les mains dans le dos et le torse relevé de fierté:

“C’est moi qui suis responsable du pommier du jardin des Hespérides.”

Elle essayait de cacher la satisfaction, mais cela était inutile, nul être qu’il fût mortel ou immortel n’a pu succomber au goût des banquets des divinités. Aucune ! Elle était littéralement en train de boire de l’or pur et d’une qualité qu’aucun orfèvre n’aurait pu égaler.

“Passons à l’entrée”

Une cloche en argent pur était apparu sur chacune des assiettes, Dantalion se leva et souleva la cloche de l’assiette. Un magnifique plat à la précision mathématique était en train de se dessiner devant les yeux de la sorcière. On pouvait y voir du caviar déposé sur un lit de criste marine, une variété de plante marine. Le caviar, Apocrypha appartenant à une famille riche de Vampire avait du déjà en voir, elle était donc surprise de le voir blanc. Il s’agissait du plus rare et du plus riche d’entre tous, ce caviar provenait des oeufs du béluga Albinos, il est nommé Almas par les scientifiques. Almas veut dire diamant dans la langue russe.

“Tu as goûté à l’or, je t’invite donc à goûter au diamant sur son lit d’Emeraude végétal, régale toi.”

La main d’Apocrypha s’approcher de la fourchette. Dantalion en coup d’oeil changea la matière de la fourchette en or. En effet celle-ci était en argent pur, il a failli brûler la peau de la sorcière !  Il se sentait terriblement bête d’avoir oublié ce simple détail. Heureusement, son invitée ne semblait pas l’avoir remarquée. Quand sa fourchette garnie du plat entra dans sa bouche, une nouvelle explosion de saveur se déclancha. C’était une vrai bataille de saveurs qui se disputaient. Les soldats en tenue d’hiver du caviar qui chargeait la tranchée verdâtre de la criste marine, le tout fusionnant et donnant un résultat qui s’il avait été un bijoux ornerait la couronne du plus grand roi ou de la plus grande reine. Dantalion mangea tout en regardant la sorcière savourait discrètement son plat. Elle essayait encore de cacher sa satisfaction ! Il en rigolait presque. Il allait lui falloir beaucoup de temps avant de fissurer cette carapace, non cette armure de fierté !

“Alors ? Je t’avais promis un dîner, je t’offre la nourriture divine ! Crois-moi je ne l’ai pas fait depuis fort longtemps ! Il faut dire que je n’ai pas reçu d’invitée digne de ce nom non plus ! La dernière personne qui a dîné à ma table, c’était une artiste. Elle voulait peindre le plus beau portrait et quel meilleur modèle que moi ? Haha ! Elle y passa tellement de temps ! Il s’était écoulé presque une semaine avant qu’elle ne s’arrête. Elle recommença tellement de fois ! Quand elle avait terminé, je lui ai offert un dîner. Le tableau maintenant se trouve dans ma galerie avec les autres. C’était un chef-d’oeuvre, on y voyait la minutie, l’ardeur de l’artiste ! Après le dîner, elle s’écroula de fatigue. Je ne pouvais me résoudre à laisser son âme parmi les autres malfrats qui avait cru pouvoir me duper en me défiant. Non, comme pour celle qui habite ta boîte à musique, elle habite maintenant ma galerie de peinture. Elle y juge les âmes qui voulant sortir d’ici, souhaite me faire cadeau d’une oeuvre d’art. Si celle-ci la convainc, elle m’appelle et je juge à mon tour l’âme. Si j’estime que le résultat en vaut la chandelle, j’offre la rédemption. Jusqu’ici, seul deux personnes ont passé le cap du jugement et bizarrement aucune d’entre elles n’ont voulu repartir. L’une est devenu une statue et l’autre est devenue une corneille à la robe blanche. Ne me demande pas pourquoi, je n’en ai aucune idée mais c’était son souhait, je l’ai donc accordé. Je vois que tu as fini ! Passons au plat !”

Il tapa dans ses mains et l’assiette se recouvra une nouvelle fois d’une cloche. Encore une fois Dantalion se leva et souleva la cloche. De la vapeur s’échappa, une viande rougeoyant tel un rubis accompagné de truffes aussi noir que l’ébène côtoyaient les légumes d’hiver. C’était un souk multicolore composé de citrouilles, de pomme de terres, d’oignons de poireaux et de carottes. L'agencement des légumes avec les truffes et la viande sanguinolente ressemblait à un Arcimboldo. Et sans surprise, Apocrypha ne pouvait qu’apprécier le repas, elle le cachait encore mais là elle avait lâché un petit et discret râle de satisfaction. “Enfin!” pensa Dantalion. Il avait réussi à lui arracher ce râle il allait enchaîner maintenant avec le dessert. Le dessert était une forêt noire ! Un plaisir sucré était apparu sous les yeux de la sorcière. Si on devait comparer ce gâteau à un château, cela donnerait quelque chose comme ceci: les murailles de chocolats se dressait fièrement sur une colline entouré de douve à la crème anglaise. Le château était animé par les mouvements des soldats cerises à travers le dédale de chantilly. Il avait du neigé, car un voile de chantilly accompagné d’une pluie de copeaux de chocolats s'étaient abattu sur le château. Dantalion était en train de penser au Pope, il l’imaginait avec humour en train de se moquer de lui. “Mais t’as pas mis assez de chantilly !” Ou “Tu as mis trop de kirsh! et en plus il n’y a pas assez d’âme montée en neige dans ta crème anglaise là!” Haha sacré Pope. Enfin Apocrypha avait apprécié et avait l’air de s’être régalé avec ce banquet digne du valhalla!
Il en était assez fier. Il remarqua la fatigue de la sorcière. Après tout elle venait de s’enfiler un repas qui aurait pu tuer Achille ! Il avait la solution, de l’absinthe ! Un des meilleurs digestifs, même si un peu trop aphrodisiaque. Il lui servit dans un verre dédié, une petite coupe d'absinthe. Ce qu’il n’avait pas dit à Apo, c’est qu’il avait versé une légère potion de vivacité. Il fallait la requinquer pour finir cette soirée en beauté !

“J’espère que le repas te fût agréable ! Je propose un toast, à la plus belle de mes disciples ! *tchin*”
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Apocrypha A. Báthory
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Apocrypha A. Báthory
Ven 31 Jan - 21:18
// the violin of myself“Nous nous cachons dans la musique afin de nous dévoiler.” — Jim Morrison, Personne ne sortira d’ici vivantElle regarda Dantalion passer sa main devant son verre, qui fut soudainement rempli d'un liquide ressemblant en tout point à de l'or liquide, au vu de la couleur dorée si représentative. Peu de breuvages arrivent à une couleur aussi spécifique. Tu étais pour le moins perplexe face à ce contenu déconcertant. Après, au vu du spécimen, ce n'était absolument pas surprenant qu'il te fasse découvrir que les limites de l'impossible n'existaient pas et que tout pouvait être fait, créé, modifié, amplifié, sublimé... Il t'invita à boire le contenu de ton verre, et pas le moins du monde inquiète du résultat, tu t'exécuta. Et... Il fallait dire que le goût en valait la chandelle. Elle n'avait jamais rien ressenti de tel, cette boisson avait un goût riche et majestueux, à n'en pas douter. Cependant, tu ne montra que peu ta surprise et ton appréciation, mais il ne devait sans aucun doute être dupe. Ce que tu venais de boire était Divin. Avec un D majuscule.

« C’est moi qui suis responsable du pommier du jardin des Hespérides. »

Pffff. Rien que ça. Cela te fit sourire, notant mentalement cette information pour t'en souvenir plus tard. Peut-être pourrais-tu lui demander de te ramener quelques pommes d'or, Misty se ferait une joie d'expérimenter avec et d'en planter au moins un spécimen dans l'immense jardin de la maison. Ce ne serait même pas étonnant qu'elle s'en serve à but lucratif dans la boutique. Beaucoup de gens seraient intéressés par une pomme en or. Mais auraient-ils les moyen d'en payer une ? Il faudrait compter le court de l'or actuel avec les frais et le pourcentage sur chaque vente... D'autant que la rareté augmenterait encore plus le prix. Rien qu'une pomme pourrait coûter des milliards et vous rapporter gros. Quelques zéros en plus sur ton compte en banque ne te déplairais pas, même si ta richesse était déjà très conséquente au point de t'approcher des plus grandes richesses du monde. Enfin, de la terre. Les vampires étaient incontestablement les créatures les plus riches, surtout les vieux. Ton père ayant mis une partie de sa fortune à ta disposition, ce qui était déjà une très grosse somme de base, avec tes revenus de la boutique, tu avais multiplié la somme d'au moins une dizaine. Le besoin ne serait jamais à ta porte. Et à la limite, pour te donner bonne conscience tu pouvais faire un don à une association pour animaux. Faire des dons qui profitent aux humains ? La bonne blague. Les animaux sont plus méritant avec ce qu'ils subissent.

« Passons à l’entrée. »

Tu remarqua une cloche qui jusqu'ici n'était pas dans ton champs de vision, sur ton assiette, et la sienne aussi. Alors qu'il souleva celles-ci, tu haussa un sourcil face à ce caviar pour le moins particulier. Tu n'étais pas très caviar, mais tu savais apprécier les mets de choix que les gens riches aimaient dilapider à outrance dans de grands événements. Celui-ci n'était pas commun, car habituellement il est noir. Mh, voyons, que disaient tes maigres connaissances sur ce monde de bourgeois...

« Tu as goûté à l’or, je t’invite donc à goûter au diamant sur son lit d’Emeraude végétal, régale toi. »

Diamant ? Diamant... diamant... Mh... Oh ! Si, tu en avais déjà vu une fois seulement. Ce caviar est littéralement à $25,000 le kilo, pour le moins cher ! Pouah, quel gachis d'argent que de se payer un luxe aussi outrancier et inutile quand on à les poches qui débordent de billets. Tu n'achèterais même pas une cuiller de ta propre initiative tellement c'était un met négligeable dans le régime de tous les jours. Déjà que ce sont des œufs de poissons, en manger comme ça, bof bof. Enfin, tu n'allais pas cracher sur cette assiette si soigneusement agencée, tu allais faire honneur à cette entrée, tout de même. S'il est aussi cher qu'il est bon, tu fermera les yeux sur sa prétendue utilité... Oui, ta mère t'avais quand même légué un certain sens de la réalité vis à vis des priorités de la vie. Oh ? Tu n'as pas rêvé, tes couverts étaient bien argentés, non ? Hm. Bah, le fait qu'ils soient maintenant dorés n'avait aucune espèce d'importance. Tu n'allais pas relever ce petit tour de passe passe du démon en face de toi qui devait avoir fait apparaître des couverts en argent en premier lieu. Tu pris le temps de savourer ta première bouchée, notant avec soin les différentes saveurs qui te venaient en bouche. Ce n'était pas mauvais, aurait été un affront si dit de vive voix. C'était excellent, même. Tu te régalais. Pour la première fois de ta vie en ayant le goût des choses. C'était assez... spécial.

« Alors ? Je t’avais promis un dîner, je t’offre la nourriture divine ! Crois-moi je ne l’ai pas fait depuis fort longtemps ! Il faut dire que je n’ai pas reçu d’invitée digne de ce nom non plus ! La dernière personne qui a dîné à ma table, c’était une artiste. Elle voulait peindre le plus beau portrait et quel meilleur modèle que moi ? Haha ! Elle y passa tellement de temps ! Il s’était écoulé presque une semaine avant qu’elle ne s’arrête. Elle recommença tellement de fois ! Quand elle avait terminé, je lui ai offert un dîner. Le tableau maintenant se trouve dans ma galerie avec les autres. C’était un chef-d’oeuvre, on y voyait la minutie, l’ardeur de l’artiste ! Après le dîner, elle s’écroula de fatigue. Je ne pouvais me résoudre à laisser son âme parmi les autres malfrats qui avait cru pouvoir me duper en me défiant. Non, comme pour celle qui habite ta boîte à musique, elle habite maintenant ma galerie de peinture. Elle y juge les âmes qui voulant sortir d’ici, souhaite me faire cadeau d’une oeuvre d’art. Si celle-ci la convainc, elle m’appelle et je juge à mon tour l’âme. Si j’estime que le résultat en vaut la chandelle, j’offre la rédemption. Jusqu’ici, seul deux personnes ont passé le cap du jugement et bizarrement aucune d’entre elles n’ont voulu repartir. L’une est devenu une statue et l’autre est devenue une corneille à la robe blanche. Ne me demande pas pourquoi, je n’en ai aucune idée mais c’était son souhait, je l’ai donc accordé. Je vois que tu as fini ! Passons au plat ! »

Intéressant. Tu devais avouer que voir cette galerie t'intéressait grandement, s'il y avait autant de belles œuvres à voir. S'il est aussi intransigeant sur l'art, celle-ci devait receler de bien des chef-d’œuvres uniques au monde. Tu dessinais beaucoup quand l'occasion se présentait, mais tu pensais n'avoir atteint qu'un niveau intermédiaire pour dessiner correctement des humanoïdes. Après, tu ne dessinais que rarement des humains, tu préférais retranscrire l'horreur de certaines créatures ou plantes magiques par le dessin, et tu étais plutôt douée dans les figures géométriques complexes qu'il fallait parfois réaliser pour un sort en particulier. La base, pour une sorcière, était quand même de savoir faire des cercles d'invocation parfait pour encourir le moins de risques possibles. Chaque tracés avait son importance. Pour plus de commodité, tu préparais tes pentacles et symboles à l'avance, les dupliquant quand ils étaient parfait et sans défaut, laissant l'original dans ton grimoire, et utilisant les copies quand tu en avais le besoin. Tu gardais au minimum un exemplaire de plusieurs figures importantes sur toi. Ou en toi. Tu avais la fâcheuse manie à vouloir tout prévoir. Glisser quelques cercles invisibles et inactifs sous ton épiderme était le minimum syndical, car si jamais on t'enlevait tes objets, tu n'aurais plus aucune préparation d'avance. Avec ces précautions, tu ne prenais aucun risque. Après, tu laissais certains symboles gravés à même ta peau qui pouvaient te rendre service plusieurs fois. Toujours invisibles. Tu étais clairement une arme de destruction massive à toi seule avec tes idées saugrenues.

« Pense à m'y emmener un jour, je pense que ce sera captivant de voir tout ce que tu as amassé. »

Tu observa la viande dans ton assiette après que Dantalion l'ai soulevée à nouveau. La viande t'avais toujours donné un bon sentiment de faim, surtout quand elle était saignante. C'était bien un des rares met dont le goût ressortait plus que le reste quand tu en mangeais. C'est avec un enthousiasme camouflé que tu entama le plat principal, appréciant particulièrement le goût de cette viande de choix. Tu fut sans doute plus expressive que prévu. Mais pour le coup, la viande était parfaite. Un certain démon, s'il avait été là, aurait bien prit note de tes préférences culinaires. Grace aux Dieux, il n'était pas là, tu ne l'aurais pas supporté bien longtemps. Dans tous les cas, tu avais encore de la place pour le dessert, qui serait aussi époustouflant que le reste du repas, à n'en pas douter.

Tu observa la forêt noire avec intérêt. Elle semblait bien prometteuse, et ce fut le cas, car tu l'engloutis assez rapidement. Eh bien ! Tu étais repue pour ce soir. Et tu n'aurais peut-être pas besoin d'un petit déjeuner demain matin après pareil festin. Tu laissa s'échapper un petit soupir alors que tu sentais la forêt noire se frayer un chemin dans ton œsophage, direction tout droit dans ton estomac. Espérons que cette nuit ne gâche pas cette fin de soirée agréable... Elle regarda Dantalion lui servir un verre d’absinthe. Ça ne pouvait qu'être cela, vu la couleur verte très caractéristique de ce breuvage et son odeur. Bon, un simple verre ne te ferais pas de mal pour finir cette soirée haute en couleur et en émotions contradictoires. Tu pris le verre entre tes doigts.

« J’espère que le repas te fût agréable ! Je propose un toast, à la plus belle de mes disciples ! »

« Toujours aussi charmeur, eh... C'était un très bon repas, merci de ta diligence. Je saurais qui appeler si je ne sais pas quoi cuisiner. Laissez ma cousine cuisiner peut s'avérer dangereux... Quoique, la laisser dans la cuisine tout court l'est. »

Tu fis disparaître le breuvage alcoolisé d'une traite après le toast, bien que tu ne mourrais pas de soif. Misty était capable du pire comme du meilleur. Enfin, surtout du pire. Vu son amour absolu des plantes magiques, la laisser cuisiner quelque chose était très dangereux si on tenait un tant soit peu à la vie. Elle pouvait proposer un thé modifié par ses soins ayant des effets secondaires qu'elle ignore juste pour voir ce que ça fait et noter les réactions du corps. Ou même faire un lâcher de zombie en ville par « accident ». Bon sang, heureusement que tu étais là pour nettoyer derrière elle sinon cela ferait longtemps que l'on vous aurait découvert et accusées de meurtre. Ce qui n'était pas une accusation fausse, en soit. Après ça t'arrivais de faire des conneries aussi, donc vos tords étaient partagés. Autant dire que vous nettoyiez vos bêtises à tour de rôle. Et sans les plantes carnivores dans une des nombreuses pièces du sous-sol, vous aurez des cadavres dans les placards. Pas très charlie, pour sur. Tu te revoyais encore en train d'effacer les traces de sang menant à la maison parce que ta chère cousine éloignée avait eu la bonne idée de ramener un cadavre à la maison sans penser une seule seconde que ce serait très mauvais pour vos affaires secrètes. Il y a un pas entre rumeurs et faits avérés, tout de même. Tu t'étira, faisant craquer les os de ton cou en passant un coup de main au niveau de ta nuque. Il serait peut-être temps de rentrer, après tout ça ? Mh... Tu fixa Dantalion d'un regard calculateur.

« On va dire que je te pardonne pour cette fois. »

Mais qu'il ne réessaye pas de fourrer son nez dans des affaires qui ne le regardent pas. De toute manière, s'il essaye d'en savoir plus, tu finira forcément par le savoir. Après, logique qu'il souhaite chercher des réponses à des tiers quand la personne concernée ne souhaite pas parler. Toi même tu ferais ça. Ta curiosité est bien trop avancée pour laisser passer des occasions d'en savoir plus quitte à blesser un peu quelques personnes. Mais comme ça te concernait directement, disons que tu voyais les choses sous un autre angle, et que si quelqu'un s'amusait à déterrer ton passé si profondément enfoui dans la terre, cela ne te faisait pas vraiment plaisir. En tout cas, surtout cette partie de ton passé. Celle que même ton cerveau verrouillait à double tour pour éviter de repenser à des traumatismes trop difficiles à supporter.

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Dantalion
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Dantalion
Lun 3 Fév - 7:31
Dantalion & Apo
La musique est le domaine des démons
MUSIC
Dantalion était ravi d'avoir réussi à se faire pardonner. Néanmoins il s'en voulait encore de ne pas avoir pris en compte le consentement, en plus de sa disciple. Ce n'était pas du tout son genre. Le fait de revivre à nouveau une relation de maître à élève, saupoudré d'une relation plus intime avec cette dernière a du provoquer chez lui une excitation comme jamais. Comme un enfant emmené dans un magasin de jouet ou une confiserie.

   
Apo a vidé sa coupe d'absinthe d'une traite, un peu surpris, Dantalion la suit. L'absinthe coula doucement le long de leurs œsophages laissant une traînée brûlante. Malgré l'aspect puissant du breuvage,  les bourgeons gustatifs de leurs bouche détectent le parfum florale, proche d'un pré accompagné d'une note épicé et une légère pointe d'amertume vient terminer la composition.


   
Après avoir profité de cette explosion de saveur, Dantalion tendit sa main vers Apo pour lui proposer une danse. Avec l'autre main, il lança un geste vers le gramophone. Celui-ci dérailla et se lança une musique adaptée. Apo accepta, lui et elle se mirent en position. Au début leur danse fut digne des plus grands bals royaux, puis suivant le crescendo de la musique (qui commençait à virer au tango), leurs corps suivaient un rythme de plus en plus endiablé et une chorégraphie de plus en plus sensuelle. Ils s'amusèrent tout le long du morceau. Dans l'esprit de Dantalion, il était revenu au Mexique où il avait séjourné sous l'apparence d'un esprit en pleine période de la fête mexicaine. Seulement à cette époque, lui était à la place d'Apocrypha dans la chorégraphie, il avait pris l'apparence d'une femme pour apparaître au près des humains. Petite truculente anecdote, il suivait en effet les mouvements attribués à la femme dans la chorégraphie mais son partenaire, et en l’occurrence sa partenaire dansait sur les pas attribués aux hommes. C'était une sorcière comme elle, et elles dansèrent toute la nuit. Ce souvenir, rempli d'autant plus de joie le cœur de Dantalion, sa relation avec Apocrypha restera à jamais inscrit dans son esprit.

   Fatigué·e·s après une telle danse endiablée, Apo et Dantalion s’assirent, Dantalion allait se resservir une coupe de champagne. Mais une idée traversa son esprit. Il enleva la veste de son costume, la posa sur le dossier de sa chaise puis déboutonna quelques boutons de sa chemise pour laisser apparaître son cou à la sorcière. D'un geste, un liquide avec une certaine particularité coula de son cou. Le liquide brillait d'un jaune précieux, on aurait dit de l'or liquide. Ceci était un cadeau de sa mère. Tous ses frères et toutes ses sœurs en profiter de cette particularité. Néanmoins, il avait les mêmes propriétés que le sang habituel. L'esprit de dhampire d'Apo a ressenti la présence du sang. Dantalion afficha clairement son cou et tendit sa main vers son invitée et s'adressa à elle en ses mots:

«Je t'en prie, sert toi, cela sera ton digestif. »

   Les yeux de la dhampire laissait transparaître une envie d'y goûter mais son visage trahit une hésitation. Dantalion s'avait que boire le sang avait quelque chose de privé pour ces créatures, quelque chose de sensuel. Mais au vu de leur relation, il se dit que cela ne détonerai pas, bien au contraire. Son visage affichait une mine joueuse, satisfait de "torturer" l'esprit de son élève. Torturer est un bien grand mot, elle ne savait trop que faire, en tout cas c'est ce que pensait Dantalion, il n'était pas dans sa tête, il ne pouvait être sûr de ce qu'elle pensait. Mais cela fait partie du jeu. Il attendait impatiemment la réponse de sa disciple.
code by nutty
   
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Apocrypha A. Báthory
Apocrypha A. Báthory
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Apocrypha A. Báthory
Dim 9 Fév - 22:38
// the violin of myself“Nous nous cachons dans la musique afin de nous dévoiler.” — Jim Morrison, Personne ne sortira d’ici vivantLe liquide émeraude n'était clairement pas mauvais. Mais avoir bu du sang avant allait accélérer le processus logique quand on ingère de l'alcool fort, à savoir, faire de l'effet et te griser le cerveau. Enfin, ce n'était pas avec ce seul verre que tu finirais par terre, hors d'état, non. Tu savais un minimum tenir l'alcool. Même si tu avais la sale manie de finir cul sec la plupart de tes verres, un petit vestige de l'époque où tu buvais une certaine quantité pour être totalement saoule et ne pas faire face à tes problèmes. Mh, oui, tu avais un petit passif d'alcoolique anonyme, bien que tu te contienne mieux maintenant. Moins de soucis à noyer dans la bouteille, et plus de réflexions sensées à l'étude de quelque chose d'utile plutôt que d'être mariée à ce liquide vicieux qu'est l'alcool.

Tu pouvais facilement dire que tu n'avais jusqu'ici pas fait attention au goût même des mixtures affreuses que tu avais forcé ton foie à traiter. Cette absinthe était intéressante. Mais c'était assez... mh, oui, un peu piégé comme boisson, au vu de la réputation qu'elle se traîne. Tu te doutais qu'il n'avait pas choisi cet alcool au hasard. Enfin, s'il voulait t'amadouer avec ce genre de boisson, tu ne disais pas non non plus. Tu aimais jouer plus que de raison avec le feu. Encore plus quand la brûlure est délicieusement... alléchante. La luxure était un autre de tes plus grand péchés, outre la colère. Mais en quoi serait-ce un péché, au juste ? Si l'on ne peut se faire plaisir, c'est une vie perdue que l'on a là.

Dantalion te tendis la main. Oh, tu voyais ce qu'il avait en tête. Soit, tu apposa la tienne dans la sienne. L'alcool ne te monterait que plus vite à la tête avec ça. Mais tu prenais le pari. Tu te plaça parfaitement pour débuter la danse. Il n'y avait aucun style que tu n'ignorais pas, et tu pouvais très facilement t'adapter, changer en cours de route, avec une précision de maître. Parfaire ses talents est primordial, il n'y a qu'en pratiquant que cela rentre. Commencer doucement pour finir sur quelque chose de bien plus intime n'était pas un problème. Cela lui rappela une certaine soirée, mais elle chassa bien vite cette pensée de son esprit, bien plus concentrée sur l'instant présent que sur le passé. Un sourire sensuel habillait ses lèvres alors que la danse se transformait en tango endiablé, leur deux corps si proches... Sa robe n'était peut-être pas faite pour ce genre de danse, mais qu'importe, si jamais elle était abîmée, elle pourrait la réparer d'un claquement de doigts.

Une fois la musique terminée et leur transe musicale touchant à sa fin, ils se rassirent. Tu en profita pour remettre de l'ordre dans ta tenue, fortement malmenée lors de ce collé-serré inopiné. Le cheveux long sont à la fois un plaisir et une plaie à avoir, malgré les soins prodigués, ils ont toujours la vilaine manie de vouloir prendre leur liberté et n'en faire qu'a leur pointes. La chaleur de l'alcool avait bien commencé à réchauffer ton corps d'une manière fort peu conventionnelle. Du coin de l’œil, tu remarquas Dantalion enlever sa veste et déboutonner le haut de sa chemise. Il faisait sans doute chaud, mais pas forcément à ce point... ... Oh. D'accord, c'était ça qu'il avait en tête, satané démon. Tes yeux se mirent à luire plus intensément à la vue de ce liquide doré. Ton nez ne manquait pas de te rappeler que c'était bien du sang qui coulait du cou du démon, malgré cette couleur qui n'était pas vermillon comme le sang humain ou vampirique. Tu te demandais pourquoi une telle couleur ? Mais ce n'était pas vraiment à l'ordre de jour de lui demander pourquoi son sang ressemblait à s'y méprendre à de l'or liquide.

« Je t'en prie, sert toi, cela sera ton digestif. »

Une telle invitation... C'était tentant, oui, très tentant... Mais était-ce bien raisonnable ? Quoique, question bête, tu ne faisais rien dans le raisonnable de toute manière. Et puis, il te proposait ça de lui même. Du sang de démon ? Ce serait bien la première fois que tu y goûterais. Ce serait une bonne occasion de savoir quel goût ça a par rapport au sang humain et au sang vampirique... Mais... Tu te demandais, arrivera-tu a t'arrêter, si jamais tu le trouvais à ton goût ? Tu savais te contrôler, mais sur un liquide aussi inconnu, et dans cet état... Disons que tu ne le viderais certainement pas de son sang sans faire une grosse indigestion et un gavage dans les règles, car tu n'as pas besoin d'autant de sang qu'un vampire pour être tranquille. Un mug par semaine, et c'était réglé. Ou une bouteille de 2L dans le mois, mais tu préférais ne plus prendre autant de temps pour te nourrir, risquer une anémie n'était pas dans tes plans... Tu soupira.

« Puisque tu le propose, je me vois mal refuser une telle offre... Et puis ce serait du gâchis que de le laisser couler... »

Ton regard avait du mal à se détacher du liquide alors que tu quittais ta chaise pour t'approcher du démon tentateur. Le problème, c'était qu'avec l'alcool, si tu y ajoutais du sang, l'effet serait garanti d'agir bien plus vite. Tu n'ignorais pas les effets de l’absinthe. Tu n'aurais certainement aucune retenue... Aaaaah, sacré démon. Tu t'installa sur lui avec un sourire narquois, avant d'approcher ta tête de son cou, inspirant la bonne odeur qui s'en dégageait. Ta langue glissa sur sa peau, récupérant le liquide coulant et chaud, d'un goût très certainement à se damner sur le champs pour pouvoir y accéder ad vitam aeternam. Tu te fis violence pour ne pas planter tes canines comme une sauvage dans sa jugulaire, enivrée par ce sang exquis. Non non, il faut savoir faire ça bien. Et alors que ta langue rencontra la plaie par laquelle le sang s'écoulait, elle décida d'enfin percer son épiderme de ses crocs assoiffés de sang, avec autant de sensualité et de délicatesse dont elle disposait à l'instant.

L'explosion de saveur se fit plus violente alors que le liquide se glissait maintenant dans sa bouche directement. Elle referma le poing sur un pan de la chemise de Dantalion, l'autre se perdant dans ses cheveux d'or terriblement séduisant. Son corps venait de se mettre en pilote automatique alors que son esprit était totalement tourné sur le goût de ce sang interdit. Démoniaque. Divin. Nul doute que si les vampires savaient a quel point le sang de démon était exquis, ils s'arracheraient la moindre goutte à prix d'or. Sur ce coup là, tu étais bien contente de ne l'avoir que pour toi en cet instant précis. Et tu n'aurais jamais l'intention de partager. Ah, ton côté possessif vampirique prenait le dessus... Cela faisait combien de temps que tu étais en train d'aspirer son sang telle une assoiffée n'ayant pas bu depuis tellement longtemps qu'on aurait cru qu'elle mourait de soif ?

Tu t'obligea à desserrer la mâchoire et à t'éloigner de son cou après un dernier coup de langue pour nettoyer ce petit carnage. D'habitude, tu faisais ça plus proprement, mais tu sentais son sang encore présent sur tes lèvres. Il ne manquerait plus que tu te les morde par inadvertance. Tu préféra passer la langue dessus, histoire d'enlever un maximum ce qu'il y avait dessus, ton regard sombre rencontrant celui de Dantalion. Ton corps était actuellement en feu.

« You really are the temptation itself... »

Tu ne pu pas t'empêcher de seller tes lèvres aux siennes dans un baiser langoureux et pressé. Il t'avais cherchée, il venait de te trouver.

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